Nous vivons tous des moments où la vie semble être contre nous. Certains se demandent même ce qu’ils ont fait au bon Dieu pour vivre autant d’épreuves. En réalité, il n’existe pas de Dieu qui s’amuse à punir ou à éprouver les humains. Dieu est tout simplement l’énergie créatrice de chacun d’entre nous qui expérimente à travers tout ce qui vit. 

Quand vous qualifiez les moments moins agréables – qui sont parfois très difficiles à accepter – d’ÉPREUVES, de DIFFICULTÉS, d’INJUSTICES, de MISÈRES, d’OBSTACLES ou de PUNITIONS, vous faites perdurer la situation. Cependant, il est normal d’avoir une réaction négative quand un problème arrive soudainement ou lorsque plusieurs surviennent en même temps. 

Le but de cet article est de vous aider à sortir d’une situation désagréable le plus rapidement possible. C’est en changeant votre attitude intérieure face à celle-ci que vous y parviendrez. Ainsi, en la qualifiant d’OCCASION POUR GRANDIR, POUR APPRENDRE QUELQUE CHOSE D’IMPORTANT POUR VOUS, vous verrez la situation différemment.

Sachez que lorsque vous vous critiquez ou critiquez quelqu’un d’autre pour ce qui vous arrive, vous n’êtes ni centré ni dans votre cœur. Vous êtes plutôt dans la noirceur ce qui vous empêche de voir l’issue. 

C’est en prenant votre responsabilité, c’est-à-dire en acceptant qu’il y a quelque chose en vous qui attire ce genre de situation ou de personne dans votre vie afin que vous puissiez découvrir une partie de vous que vous n’acceptez pas, que vous reviendrez dans la lumière. Votre Dieu intérieur n’a qu’un seul objectif, VOUS RAMENER DANS L'AMOUR DE VOUS-MEME et, par conséquent,dans l’amour des autres. En revenant dans votre lumière intérieure, en vous centrant, vous trouverez plus rapidement des solutions aux situations rencontrées. Vous reconnaîtrez aussi plus facilement ce que vous aviez besoin d’apprendre grâce à celles-ci.

Croyez-vous qu’il est possible de ne jamais vivre de situations désagréables? Croyez-vous que ceux qui réussissent bien leur vie personnelle et professionnelle sont des gens chanceux et qu’ils n’auraient pas une belle vie s’ils avaient les mêmes problèmes que vous ou qu’ils ne réussiraient pas mieux que vous s’ils venaient d’un milieu familial et social aussi difficile que le vôtre? Si vous répondez Oui à ces questions, vous vivrez ou vivez déjà des situations difficiles de plus en plus souvent.

Tout le monde vit des épreuves, même les personnes qui viennent de familles aisées, qui ont beaucoup de talent ou ont une bonne santé. Les gens qui vont de l’avant et qui se créent une vie de plus en plus agréable ont une bonne attitude intérieure.

Lise Bourbeau

Je me propose de faire ce que les physiciens ne font pas. Nous allons aller, au niveau humain, pour voir si la résistance n'est pas aussi la cause de l'amour. Je propose quatre phrases ou expressions pour ce faire:

Prenons la première phrase qui nous vient de Corneille et faisons-lui subir une transformation PROGRESSIVE et voyons à quels résultats nous arriverons.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
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À CONQUÉRIR sans péril, on triomphe sans gloire
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À conquérir sans RÉSISTANCE, on triomphe sans gloire
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À S'ASSOCIER sans résistance, on triomphe sans gloire
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À S'UNIR sans résistance, on triomphe sans gloire
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AIMER sans résistance, on triomphe sans gloire.


Aimer sans résistance, NE DONNE PAS UN BIEN GRAND AMOUR

Pour que l'amour grandisse dans un couple, il est nécessaire que chacune des personnes ne se donne pas totalement et définitivement à l'autre. L'abandon complet crée une lassitude. C'est trop facile pour l'autre conjoint. Il doit rencontrer une certaine RÉSISTANCE pour garder l'intérêt envers l'autre. L'expression populaire de "FILLE FACILE" laisse bien entendre qu'elle est sans intérêt. Il n'y a pas de gloire à conquérir une personne trop facile.

Yvon Dallaire, sexologue et psychologue :  Il faut «...apprendre à gérer la juste distance entre la fusion et la différence [...]

Ainsi l'homme «rose» qui le devient dans l'espoir de se rapprocher davantage d'une partenaire qui s'éloigne court à sa perte car, ce que veut cette femme, c'est quelqu'un qui lui est différent et non semblable.» Journal Le Soleil, Québec, 9 juin 1996

Chaque personne du couple doit garder son individualité, rester elle-même. Si les deux personnes sont tellement unies qu'elles ne font plus qu'UN, à quoi bon être DEUX si c'est devenir UN. Une goutte d'eau se fond dans l'océan; elle perd son individualité. Il faut au contraire devenir trois. "JAMAIS DEUX SANS TROIS".

Mathématiquement, deux personnes fondues l'une dans l'autre c'est comme dire 1+1 = 1. 
Si chacune garde leur individualité ni plus ni moins, elles font 1 + 1 = 2.
Par contre, si elles mettent chacune leur individualité au service du couple, si elles structurent leur individualité finement elles feront alors 1 + 1 = 3.

C'est là l'application du principe philosophique que "LE TOUT EST PLUS GRAND QUE LA SOMME DES PARTIES". L'univers procède toujours par 1+1 = 3, sinon il n'y aurait pas d'évolution possible. De deux choses, l'univers en fait toujours une troisième; de l'oxygène et de l'hydrogène, elle fait de l'eau. Si l'oxygène et l'hydrogène ne se structuraient pas, l'eau qui est un être plus évolué n'existerait même pas Les deux éléments ne resteraient que DEUX: oxygène et hydrogène. Ce serait la stagnation, la non évolution. Le dicton populaire "Jamais deux sans trois" est signe d'évolution:. Ce dicton correspond bien plus à la réalité de l'univers qu'on pouvait le croire.

Armel LAROCHELLE

Seule LA HAINE empêche l'individu d'être, c'est-à-dire d'être heureux et en bonne santé.

Il y a ceux qui préfèrent continuer à penser que leur papa les a aimés, que leur maman les a aimés et qu'ils "adorent" leur papa et leur maman. 

Telle est la puissance du tabou parental !

(...) Toute agressivité puise son énergie dans l'agressivité originelle que l'individu développe en réaction au crime spirituel dont il a été victime dans son enfance. (...) Prenons la précaution de préciser que le Dieu dont il est question ici n'a rien de commun avec le vieux barbu qui règne sur le monde, dispensant punitions ou récompenses, et dont il convient de se concilier les bonnes grâces par une attitude de soumission.

Ce Dieu-là est une pure invention, un croquemitaine de service, à la solde du pouvoir spirituel, c'est-à-dire de l'Eglise soucieuse d'imposer son hégémonie. "Il y a deux leviers pour soulever les hommes, a dit Napoléon, la peur et l'intérêt". La peur du bâton - la punition - et l'intérêt de la carotte - la récompense. A noter à ce propos que le bâton de l'Eglise - la menace de l'Enfer - est bien plus efficace que celui de l'Etat et de son bras armé, la police. Et la carotte des prélats - la promesse du Paradis et du bonheur éternel - bien plus attrayante que les médailles et autres distinctions de l'Etat. Ce qui fait dire au même Napoléon qu'il préfèrait un curé à cinq gendarmes.

Le Dieu qui constitue l'essence de tout être et de toute chose se contente d'être amour, paix, harmonie, abondance, sagesse, énergie infinie ... Toutes choses qui ne nuisent à personne et qui se situent aux antipodes de la haine. Le mouvement naturel de tout être, et partant de l'homme, c'est d'exprimer ce qu'il est : le divin, les valeurs divines que nous venons d'énumérer.

A moins que, réduit au non-être par l'éducation, la souffrance qui en résulte ne le projette sur la voie de la haine. Haine, qu'en raison de l'existence du tabou parental, l'individu est incapable d'identifier. Par conséquent, y remédier devient impossible. Impossible de résoudre un problème dont on ignore les données !

A MOINS QU'EN UN SURSAUT D'AUTHENTICITE, L'INDIVIDU NE PARVIENNE A DYNAMITER LE FUNESTE TABOU PARENTAL.

Roger Fix "l'amour, clé du bien-être"

Le Chêne un jour dit au Roseau :


"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;


Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.


Le moindre vent, qui d'aventure


Fait rider la face de l'eau,


Vous oblige à baisser la tête :


Cependant que mon front, au Caucase pareil,


Non content d'arrêter les rayons du soleil,


Brave l'effort de la tempête.


Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.


Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage


Dont je couvre le voisinage,


Vous n'auriez pas tant à souffrir :


Je vous défendrais de l'orage ;


Mais vous naissez le plus souvent


Sur les humides bords des Royaumes du vent.


La nature envers vous me semble bien injuste.


- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,


Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.


Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.


Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici


Contre leurs coups épouvantables


Résisté sans courber le dos ;


Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,


Du bout de l'horizon accourt avec furie


Le plus terrible des enfants


Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.


L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.


Le vent redouble ses efforts,


Et fait si bien qu'il déracine


Celui de qui la tête au Ciel était voisine


Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts.

Jean de la Fontaine « le chêne et le roseau »