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Le danger des changements cosmétiques
13/11/2013 08:58Au plan social ou organisationnel, tout changement qui n’implique pas l’émergence d’une nouvelle conscience est illusoire et risque de causer plus de problèmes qu’il n’en résout.
Malgré le fait que la collaboration ait une valeur incontestable par rapport à la compétition, l’état d’esprit dominant de nos sociétés et de nos organisations est encore la peur, la cupidité et la soif de pouvoir.
Ce que nous cherchons, ce n’est pas un changement cosmétique, mais carrément un éveil.
Il est fréquent de voir des réformes faire plus de victimes que le régime qu’elles voulaient corriger. Ces initiatives partent généralement d’une bonne intention et dégénèrent en cours de route. C’est ainsi que l’idéologie communiste a tué plus de 20 millions de soi-disant ennemis de la classe ouvrière. La démocratie qu’on veut imposer à des Peuples qui n’en veulent pas tue chaque jour des centaines de civils innocents. Les religions, elles aussi, ont conduit les hommes aux pires folies meurtrières avec le nom de Dieu à la bouche.
Conscient de ce danger, le mode sociocratique de gouvernance n’a d’intérêt que dans la mesure où il favorise l’émergence de cette nouvelle conscience tant souhaitée.
Il facilite cet éveil en reconnaissant d’abord la source du problème : la propension de l’homme à la domination pathologique et en proposant, pour contrer ce penchant destructeur, non pas tant d’adopter une nouvelle idéologie, mais de modifier la mécanique décisionnelle de nos organisations.
On peut se poser la question : est-il vraiment possible de convaincre des dirigeants à l’esprit pragmatique d’adopter un nouveau mode de gouvernance en leur expliquant qu’il favorise l’élévation du niveau de conscience ?
Il est certes important d’ajouter que le mode sociocratique de gouvernance a prouvé qu’il augmente la productivité. Quand on peut libérer l’intelligence collective, la capacité d’adaptation du groupe concerné augmente et du coup sa productivité augmente elle aussi.
Par ailleurs, les fraudes et autres délits économiques perpétrés ces dernières années par de grandes sociétés au-dessus de tout soupçon ont révélé que le manque de transparence de ces administrations était largement dû au mode de gouvernance qui les régissait. Ce sont là des arguments qui invitent à la recherche de nouvelles façons de prendre nos décisions.
De plus, depuis les années 80, une nouvelle génération de citoyens est en émergence. On les appelle : les créatifs culturels ! Ce groupe est composé majoritairement de femmes et ne répond plus aux conditionnements des idées dominantes. Ce sont des personnes plus éveillées et bien informées qui, à tous les niveaux de la société, contestent silencieusement le système et s’impliquent dans divers mouvements pour changer les choses. On les retrouve tant en politique que dans les affaires, les milieux sociaux, scientifiques ou littéraires. Ils cherchent à établir, partout où ils oeuvrent, une société plus écologique et forcément plus juste. (…)
Ce groupe est en croissance et forme la base sur laquelle peut aujourd’hui s’appuyer un mouvement pour une réforme en profondeur de nos organisations et de nos sociétés. L’éveil au pouvoir de l’intelligence collective n’est pas une nouvelle mystique réservée à un petit groupe d’initiés. C’est la base d’un véritable changement social.
Gilles CHAREST « la démocratie se meurt, vive la sociocratie »
LA SOCIOCRATIE
12/11/2013 08:50
Cette méthode est exigeante dans la mesure où elle encourage chacun à la vigilance pour débusquer ses peurs et au courage d’y faire face. Ce mode de prise de décisions exige de ceux qui le pratiquent un sens profond de la liberté humaine et une vision écologique du monde. Or, l’histoire des hommes n’a pas toujours été édifiante à cet égard.
D’une part, les structures autoritaires de prise de décisions représentent pour beaucoup la voie de la facilité. Certaines personnes préfèrent que d’autres prennent les décisions à leur place pourvu qu’en échange de leur esclavage, elles soient entretenues par l’Etat ou autrement. Cette attitude leur laisse le loisir de critiquer et surtout, de s’afficher comme des ayants droit victimes des mauvaises intentions d’autrui. Ce faisant, ils gardent bonne conscience, en entretenant l’illusion de leur valeur. D’autre part, les structures autoritaires permettent à certains dirigeants de monopoliser le pouvoir et d’entretenir leur désir pathologique d’influencer les masses.
En fait, c’est le consentement tacite des parties qui, en bout de ligne, crée les dictatures. Ce problème est aussi vieux que l’irresponsabilité humaine.
Nous sommes actuellement, et c’est heureux, à une croisée de chemins historique qui favorise l’émergence d’une forme de prise de décisions plus responsable. Beaucoup plus qu’une nouvelle mode, la gestion par consentement se veut un vaste programme d’éducation à la liberté. Et c’est là sa limite. On ne peut pas prendre pour acquis que tous choisiront la liberté parce que la liberté suppose aussi la responsabilité.
(…) Par définition, la structure hiérarchique induit la notion qu’il y a , d’un côté, ceux qui pensent et décident, les cadres, puis de l’autre, ceux qui vissent et exécutent, les employés. Dans cette structure, les messages du chef sont presque toujours déformés parce que ce qui est exprimé correspond rarement à ce qui est entendu. Le chef dit : « Faites-moi confiance, vous pouvez me parler ouvertement, je ne veux que votre bien ». L’employé entend « Attention, j’ai plus de pouvoir que vous et tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ». Pas étonnant qu’on se sente mal à l’aise dans ce type de structure.
(…) La structure des cercles de concertation se superpose donc à la structure hiérarchique traditionnelle. Un cercle de concertation doit regrouper des personnes qui partagent un but commun et qui occupent des postes dont la contribution concourt à la réalisation de ce but.
Gilles CHAREST « la démocratie se meurt, vive la sociocratie »
JUSTE CONNAÎTRE POUR ETRE LIBRE
28/10/2013 08:15
Comme nous l’avons déjà vu, quelle que soit la forme de méditation – couchée, assise, debout, que vous marchiez ou que vous fassiez du yoga -, vous pouvez, si le cœur vous en dit, vous représenter délibérément et spécifiquement le processus de réflexion même dans le champ de la claire conscience, en observant vos pensées comme des évènements discrets survenant et se dissipant tels des nuages dans le ciel.
Il peut s’agir d’un grand sport-spectacle, du moins jusqu’à ce que l’aspect « spectacle », qui accompagne l’inévitable échafaudage qu’est la méthode, s’effondre. En observant le processus même de réflexion, on parvient à voir comment des « sécrétions » minuscules et transitoires de l’esprit, qui n’ont aucune existence substantielle et sont souvent complètement illusoires ou en grande partie inexactes, peuvent affecter radicalement nos états mentaux et corporels, influencer nos décisions en entrainant des conséquences potentiellement dévastatrices pour nous-mêmes et pour les autres, et, de toute façon, nous empêcher d’être présents aux choses telles qu’elles sont réellement à un moment donné. Observer ses pensées d’un moment à l’autre peut être profondément éclairant et libérateur.
Assis, couché ou debout, consacrez-vous simplement à observer et à sentir l’apparition de pensées individuelles, comme s’il s’agissait de bulles se détachant du fond d’une casserole d’eau entrant en ébullition, ou des gargouillements d’un torrent de montagne s’écoulant au-dessus et autour des pierres du lit d’une rivière.
L’autre image qui peut être utile pour affiner cette pratique consiste à observer vos pensées comme si vous coupiez le son de votre télévision et que vous observiez ensuite ce qui se passe à l’écran, sans sous-titres, évidemment. Vous voyez tout différemment parce que vous n’êtes plus autant aspiré, prisonnier et absorbé par le contenu, le commentaire et la dimension dramatique, qui perdent en grande partie leur pouvoir. IL Y A PLUS DE PLACE POUR LA PURE VISION, LA PURE CONNAISSANCE.
Comme nous l’avons déjà très souvent fait remarquer, nos pensées semblent parvenir en séries ou à la chaine, ou comme des voitures dévalant la rue. Elles se génèrent entre elles, sont parfois liées et parfois bizarrement aléatoires ou sans lien. Parfois leur flux n’est qu’un filet. D’autres fois, c’est un torrent grondant, une cascade. Le défi est toujours le même … voir les pensées individuelles comme des pensées, et ne pas se laisser enfermer dans leur contenu, tout en continuant de le percevoir. Le défi est de voir les pensées individuelles comme des apparitions au sein d’un plus vaste flux, comme des évènements discrets dans le champ de la claire conscience, en les connaissant comme telles lorsqu’elles apparaissent, lorsqu’elles se prolongent et lorsqu’elles disparaissent, pour en produire généralement d’autres. L’autre défi est de voir ou de percevoir les espaces entre les pensées, et de laisser la claire conscience reposer dans ces espaces, mais également dans l’étreinte des évènements pensés mêmes.
NOUS DEMEURONS AINSI DANS LA CLAIRE CONSCIENCE, ETANT LA CLAIRE CONSCIENCE, le champ qui connaît immédiatement toute perturbation en son sein, toute apparition d’une énergie de pensée, une gouttelette, une sécrétion, le germe d’une idée, d’une opinion, d’un jugement, une bulle, une aspiration au sein du flux, au sein du torrent. La pensée est vue et connue. Son contenu est vu et connu. Sa charge émotionnelle est vue et connue.
Mais rien de plus. Nous n’intervenons pas pour la rechercher ou la réprimer, l’agripper ou la repousser. Elle est simplement vue et connue, reconnue, si vous préférez, et ainsi « touchée » par la claire conscience même, par son enregistrement instantané comme pensée. ET DANS CE CONTACT, DANS CETTE CONNAISSANCE, DANS CETTE VISION, TELLE UNE BULLE DE SAVON TOUCHEE DU BOUT DES DOIGTS, ELLE SE DISSIPE, SE DISSOUT, S’EVAPORE INSTANTANEMENT.
Comme nous l’avons observé précédemment, on pourrait dire, à la manière des Tibétains, qu’en cet instant de reconnaissance elle s’auto-libère.
Elle se contente d’apparaître et de disparaître dans l’espace du champ de la claire conscience même, sans effort de notre part, sans intention, tout comme les vagues de l’océan s’élèvent avant de retomber dans l’océan même l’instant d’après, et de perdre leur identité, leur individualité relative momentanée, en retournant à leur nature indifférenciée. Nous n’avons rien fait, hormis cesser de nourrir la pensée, interrompant ainsi sa prolifération en une autre pensée, une autre vague, une autre bulle.
Ainsi finissons-nous par voir que nous pouvons demeurer dans notre être sans nous enfermer régulièrement dans nos pensées et nos sensations. Notre discours et nos actions, mais également notre façon d’être dans notre corps et les expressions sur notre visage ne leur sont plus aussi étroitement associés. Parce que nous voyons plus clairement d’un moment à l’autre, nous pouvons laisser filer de plus en plus de pulsions imprudentes, réactives, égocentriques, agressives ou craintives, COMME ELLES-MEMES NOUS LAISSERONT FILER A CAUSE DE NOTRE CONNAISSANCE.
Une libération mutuelle se produit donc au moment où nous voyons et savons que nos pensées ne sont que des pensées, non pas la vérité des choses, et sûrement pas des représentations exactes de qui nous sommes. En étant vues et connues, elles ne peuvent que s’auto-libérer, et nous-mêmes, à ce moment-là, sommes libérés.
Dans notre vie quotidienne, comme dans la pratique formelle, il est extrêmement bon de savoir que nous ne sommes pas nos pensées (y compris nos idées, nos opinions et même nos positions bien arrêtées) et qu’elles ne sont pas nécessairement vraies, ou seulement vraies dans une certaine mesure, et souvent peu utiles de toute façon. C’est lorsque nous ne les connaissons pas comme telles, lorsque nous n’avons pas conscience de leur flux même, des bulles individuelles, des courants et des tourbillons de pensée au sein du flux, que nous n’avons aucun moyen d’œuvrer à nous affranchir de leurs énergies incroyablement puissantes et persistantes, mais souvent trompeuses.
Jon Kabat-Zinn « l’éveil des sens »
LA MAGIE D'ABANDONNER
23/10/2013 09:38«Quoi que vous fassiez, demandez-vous : ferais-je cette activité même si j’étais la dernière personne sur terre?.» Steven Pressfield
J’aspirais depuis des années à me coucher tôt et à me lever avant l’aube. J’aimais le principe d’être une lève-tôt – j’avais l’impression que cela me rendrait encore plus vivante et dynamique. Et j’avais envie de voir le soleil se lever en écoutant les oiseaux chanter, aussi… Je ne voulais pas passer à côté d’un seul précieux moment. Surtout que les matins sont particulièrement magiques, apparemment. ;-)
Or, il s’avère que j’adore la nuit, avec son silence et son ambiance féérique; malgré mes bonnes intentions, je finissais donc toujours par poser ma tête sur l’oreiller passé minuit, et à me réveiller huit ou neuf heures plus tard. Jour après jour. Et chaque fois que j’ouvrais les yeux et voyais 8:30 ou 9:00 affiché sur mon cadran (je travaille à la maison, donc je peux me réveiller à l’heure de mon choix), je sentais une sorte de déception. Tiens, encore une fois où je n’ai pas réussi. C’était très subtil, à peine perceptible, mais bien présent.
Depuis mon retour d’Italie, je m’endors vers 21 h, et je me réveille entre 4 h et 7 h, à cause du décalage horaire. Je suis donc une vraie de vraie lève-tôt présentement! Oui, il fait généralement noir quand j’ouvre les paupières, et je vois de jolis chiffres lorsque je pose mes yeux sur le cadran. Comme je le voulais depuis si longtemps.
Voulez-vous savoir ce que cela a changé à ma vie?
Réponse : Absolument rien. :-)
Voir le ciel s’illuminer graduellement est merveilleux, bien sûr… mais ça ne vaut certainement pas toute la pression que je me suis mise, pendant toutes ces années, à essayer de me coucher tôt sans y arriver. Il n’y a pas de cloches magiques qui ont commencé à sonner. Je ne suis pas une meilleure personne. Une fois le court moment de satisfaction passé, cela ne change rien de significatif à mes journées.
Cela me fait penser : combien de fois nous créons-nous de petites déceptions en tentant d’atteindre des objectifs qui n’ont aucune importance en réalité? Des objectifs comme faire le grand ménage de la cuisine. Perdre quelques kilos. Apprendre l’espagnol. On les traîne parfois pendant des années, alors qu’on ne fait que se buter contre eux et se fatiguer. Oh, il peut être super de les réaliser, c’est évident… mais parfois, on a beaucoup plus à perdre à essayer de les atteindre qu’on aurait à gagner en les concrétisant. En fait, c’est comme si on continuait de les cultiver pour le simple «plaisir» d’entretenir un certain niveau de culpabilité. Comme si on aimait se créer de nombreuses petites occasions de ne pas être OK comme on est, ou de ne jamais faire assez. Comme si on prenait plaisir à se narguer.
Ainsi, y a-t-il des petites choses que vous tentez d’accomplir depuis un bon moment et qui ne font que gruger votre énergie jour après jour? Que diriez-vous de vous en libérer? Renoncer à ces jolies visions peut sembler triste, ou lâche… Or, si vous êtes très honnête envers vous-même, peut-être réaliserez-vous qu’elles ne sont justement que cela : des visions. Oui, probablement réaliserez-vous que le bon vieux désordre dans la cuisine ne vous dérange pas – que c’est simplement l’idée d’avoir une cuisine en désordre qui vous affecte, en réalité. Ou peut-être réaliserez-vous que vous préférez manger librement et avoir un peu de chair sur les os plutôt que de régir votre alimentation comme un général d’armée et porter des jeans d’adolescents. Ou peut-être accepterez-vous le fait que vous préférez veiller tard que vous lever tôt.
En d’autres mots, si on n’a rien fait pour atteindre un but depuis un bon moment, il y a de fortes chances qu’on ne le désire pas profondément, ou qu’on le désire pour le regard des autres seulement, et que ce ne soit pas vraiment important. Donc aussi bien s’aligner avec la réalité, puis attendre le jour où on sera prêt pour vrai à s’y consacrer. Et se ficher la paix d’ici là. ;-)
Marie-Pier CHARRON "lettre magique du 23 octobre 2013"
LA JOIE EST UN CADEAU POUR TOUS
Impact de notre perception de l'extérieur
LE BONHEUR N'EST PAS UNE IDEE MAIS UNE CONSCIENCE
JE PARDONNE A MON ENFANT INTERIEUR
MESSAGES "JE" = MESSAGES JUSTES
NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS
LE CONTE DE LA MAMAN PIE TRES SOUCIEUSE DU BONHEUR DE SA FILLE
ELEMENTS DE BASE POUR UNE COMMUNICATION REUSSIE
JE et TU co-responsables du NOUS
de JE à TU pour aller vers NOUS
JUSTE CONNAÎTRE POUR ETRE LIBRE
Le danger des changements cosmétiques
la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure
LA RESISTANCE CAUSE LA GRAVITATION
à la recherche d'une lucidité meilleure
renouer avec notre féminin sacré
De la dépendance amoureuse à la liberté d'aimer
Lettres de Marie-Pier CHARRON