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VOIR L'AUTRE ET NE PAS JUGER
08/08/2013 13:19- (…) Tu es victime d’une injustice et tu exiges un aveu, des excuses, voire une réparation. Dans ce cas de figure, ton opposant est par la force des choses invité à se défendre. Joanna, tu pars en guerre. Tu choisis le combat, la violence, la souffrance. Est-ce cela que tu veux ?
- Quelle est l’alternative ?
- L’alternative est dans l’attitude qui regarde, qui voit ce qui est, sans aucun jugement. Vois ce qui est ressenti, vois ce qui est jugement, et surtout VOIS l’autre, rencontre le vraiment. Demande-lui : « Que s’est-il passé ? Que ressens-tu, que veux-tu exactement ? Quel est ton besoin ? Quelle est ta réalité ?...Lorsqu’il aura perçu ton attitude ouverte, il sera bien davantage disposé à entendre ton ressenti, ton besoin et ta demande.
- (…) Si on est toujours dans le non-jugement, n’y a-t-il pas un risque de n’être plus qu’un mouton dans un troupeau ? Un autre professeur nous disait : soyez critiques ! Pensez par vous-même !
- Merci Joëlle, c’est une question très pertinente. Elle relève encore une fois d’une distinction à faire. Le non-jugement signifie-t-il que vous allez « acheter » tout ce qu’on vous dit ? Y a-t-il moyen de dire « non » sans juger ? Imagine, Joëlle, que tu sois mère d’un petit garçon qui veut apprendre à rouler en vélo. Il n’est vraiment pas doué. Il n’y arrive pas. Quelle est ton attitude ?
- Je serais patiente. Je lui dirais de persévérer, je l’encouragerais …
- Super. Tu n’aurais aucune difficulté à lui dire « Non, pas comme ça, ce n’est pas la bonne manière… » Il ne se sentirait pas culpabilisé de faire des erreurs. Et plus tard lorsqu’il aura des difficultés à l’école ou dans sa vie sentimentale, tu pourras l’aider à y voir plus clair, à éviter de faire des erreurs, à condition que tu saches comment le lui exprimer sans le culpabiliser, sans renoncer à l’encourager … Le non-jugement n’a rien à voir avec une attitude laxiste qui se désintéresserait de tout ou dirait oui pour n’importe quoi. Le non-jugement est un choix d’attitude qui implique au contraire de voir les choses telles qu’elles sont, et en même temps qui n’impose rien, qui reflète, qui parle pour soi-même et non pour l’autre. Le non-jugement est par excellence le langage de l’autonomie, mais aussi de la non-pression, de la non-violence. Il n’empêche aucunement le discernement, la lucidité, l’appréciation juste des choses. Apprécier correctement ce que vous observez relève du regard clair, non biaisé par les croyances et les projections. A l’opposé de JUGER, nous avons VOIR.
(…) Explorons différentes manières d’éviter le jugement et d’adopter des attitudes ouvertes et créatives :
jugement : « ceci est ridicule »
attitude ouverte : « je ne me sens pas à l’aise avec ceci »
jugement : « je ne me sens pas respectée »
attitude ouverte : « cette situation ne me convient pas »
jugement : « je ne te fais pas confiance »
attitude ouverte : « je ne me sens pas en confiance »
jugement : « je ne te crois pas »
attitude ouverte : « me dis-tu la vérité ? »
jugement : « je me sens trahie »
attitude ouverte : « cela me fait mal »
jugement : « je me sens accusée »
attitude ouverte : « je me sens coupable »
jugement : « tu me juges »
attitude ouverte : « que ressens-tu exactement ? »
jugement : « je sens que tu ne m’aimes pas »
attitude ouverte : « je me sens frustrée dans mon besoin d’attention et d’amour »
jugement : « je me sens humiliée »
attitude ouverte : « mon image de moi en prend un coup »
jugement : « je me sens piégée »
attitude ouverte : « je me sens victime et impuissante »
jugement : « je me sens stupide »
attitude ouverte : « je ne parviens pas à avoir de l’estime pour moi-même dans cette situation »
jugement : « je sens qu’on profite de moi »
attitude ouverte : « cette situation me fait prendre conscience de ma difficulté à dire non »
jugement : « j’en ai marre de toi »
attitude ouverte : « je sens que je deviens moins tolérant, moins patient, plus irritable … »
Michel CLAEYS BOUUAERT « Pratique de l’éducation émotionnelle »
UNE VIE PARFAITE
06/08/2013 07:48
«Vous serez libres en vérité non pas lorsque vos jours seront sans un souci et vos nuits sans un désir et sans une peine, mais plutôt lorsque ces choses enserreront votre vie et que vous vous élèverez au-dessus d’elles nus et sans entraves.» Khalil Gibran
On peut se créer beaucoup de stress en se disant que nos parents devraient respecter notre façon de penser. Que l’on ne devrait pas être malade. Que nos enfants devraient être de meilleure humeur au lever. Que l’on devrait avoir un tempérament naturellement plus zen. Que le personnel du service à la clientèle devrait être plus compétent. Oh, notre vie serait tellement plus parfaite sans ces soucis… On voudrait s’en débarrasser immédiatement. Ils nous semblent être des erreurs de la nature, de véritables pertes d’énergie et de temps.
Je ne sais pas pour vous, mais il y a une chose que je me répète régulièrement, lorsque je commence à me contracter devant ce genre d’irritants :
«Relaxe… C’est justement pour ça que tu es ici!»
Peut-être ai-je l’impression que la situation n’est pas telle qu’elle devrait être, et peut-être suis-je convaincue que je mérite d’en être libérée sur le champ, mais la réalité est que toutes ces choses qui nous semblent si agaçantes sont en fait les plus sacrées. Car si on est ici, c’est justement pour apprendre à respecter nos proches même s’ils ne nous respectent pas, pour apprendre à se centrer en notre être profond quand notre corps se détériore, pour apprendre à rester joyeux même quand nos enfants sont grognons, pour trouver une façon d’être zen malgré notre tempérament bouillonnant, pour cultiver la capacité d’être patient quand le service à la clientèle n’est pas excellent. Oui, c’est justement, précisément la raison pour laquelle nous sommes ici! Et à bien y penser, que pourrions-nous faire de plus grand ou de plus important?
Il n’y a pas une vie parfaite quelque part qui nous attend. En fait, si… Elle est ici.
Marie-Pier CHARRON « lettre Matin Magique du 29/04/2013 »
FORMULER DES DEMANDES
05/08/2013 19:17(…) si nous voulons que nos besoins soient pris en considération par ceux qui nous entourent, nous obtenons de bien meilleurs résultats en exprimant nos demandes d’une manière qui soit recevable. Supposer que les autres vont deviner nos besoins est une erreur qui mène à la frustration et au ressentiment. Encore faut-il, bien entendu, que nous soyons capables d’identifier nos besoins. Nous avons vu précédemment qu’il était important d’être à l’écoute de nos ressentis afin d’identifier nos besoins réels. En supposant que nous ayons acquis cette compétence, que nous sachions exactement ce qu’il nous faut, nous devons donc apprendre à demander correctement. Il y a quelques erreurs à ne pas faire. Voyons quelles sont les stratégies susceptibles de produire les meilleurs résultats.
La première chose à savoir est que le principal responsable de veiller à la satisfaction de nos besoins, c’est … nous-mêmes ! Personne ne nous doit rien. Nous pouvons facilement tomber dans cette tendance à considérer la vie et les autres comme si nous avions des droits et qu’ils avaient des obligations envers nous. Nous nous mettons alors à faire pression et à exiger plutôt qu’à demander. Cette attitude mène tout droit à l’échec et à la frustration. A l’inverse, il y a une attitude où NOUS nous prenons en charge. Quelle que soit notre demande, elle n’est qu’une demande. Nous sommes à la recherche d’une réponse à nos besoins. Il n’est pas question de pression, ni de faire comprendre aux autres qu’ils doivent s’occuper de nous…Si vous parcourez la liste de nos besoins, en trouverez-vous un seul auquel vous êtes impuissants à répondre par vous-même ?
- Pourtant l’amour, l’attention, la reconnaissance…on ne peut se l’accorder à soi-même !
- Merci Linda. C’est la question que j’attendais. Dis-moi, Linda, si tu vas vers une personne et que tu lui dis : tu dois m’aimer, j’ai besoin de ton amour. Est-ce que ça marche ?
- Pas nécessairement.
- Ce n’est pas la bonne manière, en effet. Et plus tu insistes, moins tu as des chances d’obtenir satisfaction. Bien, disons que tu désires vraiment l’amour de cette personne, comment ferais-tu pour l’obtenir ?
- Je pense que je devrais commencer par lui témoigner un peu d’amour et d’attention moi-même.
- Absolument, Linda. Tu ne pourras réellement satisfaire ton besoin que dans la mesure où tu te prends en charge et communique depuis ton espace intérieur de pouvoir, dans une attitude de confiance et de don…En quelque sorte, tu ne peux trouver ce que tu veux que si tu le possèdes en toi (…). Essentiellement, ce qu’il est important de retenir est que toute attitude de dépendance est contre-productive. Demander implique une négociation, une attitude ouverte à l’exclusion de toute exigence. Toute pression ne peut produire que soumission ou résistance, et dans les deux cas il y a une forme de violence qui engendrera de la souffrance, du conflit et en fin de compte une situation d’échec. La pression est une stratégie qui ne fonctionne pas. Chaque fois qu’on dit à quelqu’un « tu dois », on le déforce, on l’infantilise, on lui enlève son pouvoir et sa capacité de faire précisément ce qu’on souhaite. Cela ne fonctionne pas ! Par conséquent, la première exigence pour la formulation correcte d’une demande « recevable » est de la formuler comme une question ouverte. La personne à qui on s’adresse doit se sentir libre de répondre OUI ou NON.
Michel CLAEYS BOUUAERT « Pratique de l’éducation émotionnelle »
NULLE PART AILLEURS (suite)
02/08/2013 19:01Voilà donc le chemin sur lequel vous vous trouvez, ici et maintenant. Ici, c’est vraiment ma place, ma relation, mon dilemme, mon travail. Le défi de la pleine conscience est de travailler avec les circonstances auxquelles on se trouve confronté – peu importe combien ça semble désagréable, décourageant, sans fin et bloqué – et de s’assurer que l’on a tout fait pour se transformer avant de décider d’arrêter les frais et de voir ailleurs. C’est ici que le véritable travail commence.
Donc, quand vous croyez que votre pratique est monotone et nulle, et que votre environnement n’est pas bon, vous pensez tout naturellement que si vous viviez dans une grotte dans l’Himalaya, ou dans un monastère en Asie, ou encore sur une plage tropicale, les choses iraient mieux (…) Au bout d’une demi-heure dans votre grotte, vous vous sentirez peut-être seul, la lumière vous manquera ou de l’eau coulera goutte à goutte du plafond ; sur la plage il fera peut-être froid et pluvieux ; au monastère, vous n’aimerez peut-être pas le maître, ni la nourriture, ni la chambre. Il y aura toujours quelque chose qui vous déplaira. Alors pourquoi ne pas lâcher prise et admettre que vous êtes chez vous n’importe où ? A ce moment-là, vous serez en contact avec le centre de vous-même et vous inviterez la pleine conscience à y pénétrer et à prendre soin de vous. C’est seulement lorsque vous aurez compris cela, que la grotte, le monastère, la plage, le centre de retraite vous livreront leurs vraies richesses. Il en ira de même pour les autres moments et les autres lieux.
(…) Je découvre que je suis souvent motivé par mon besoin d’être ailleurs ou par le prochain évènement qui, selon moi, devrait se passer. Quand je me surprends à monter l’escalier quatre à quatre, il m’arrive d’avoir la présence d’esprit de m’arrêter en plein vol. J’ai conscience d’être légèrement essoufflé, que mon cœur bat la chamade ainsi que mon esprit, que toute ma personne, enfin, est habitée par une hâte dont j’ai souvent oublié l’objet, une fois arrivé en haut.
Quand je peux capter consciemment cette vague d’énergie pendant que je suis encore au pied de l’escalier, je ralentis l’allure – pas seulement une marche à la fois, mais vraiment lentement, en rythmant mon souffle à chaque pas, me souvenant qu’il n’y a nul lieu où je doive me rendre, nulle chose que j’aie à faire, qui ne puissent attendre un moment de plus, pourvu que j’y sois pleinement présent.
Je m’aperçois que lorsque j’agis ainsi, je suis plus en contact avec moi-même en chemin et plus centré, arrivé en haut. Si l’urgence extérieure existe rarement, il y a toujours une urgence intérieure, habituellement provoquée par l’impatience et une forme inconsciente d’anxiété – dont le processus est parfois si subtil que je dois écouter avec attention pour l’entendre, ou si violent, que pratiquement rien ne peut arrêter son élan. Cependant, la conscience de cette turbulence intérieure m’aide à ne pas m’y perdre à ces moments-là.
Jon Kabat-Zinn « Où tu vas, tu es »
LA JOIE EST UN CADEAU POUR TOUS
Impact de notre perception de l'extérieur
LE BONHEUR N'EST PAS UNE IDEE MAIS UNE CONSCIENCE
JE PARDONNE A MON ENFANT INTERIEUR
MESSAGES "JE" = MESSAGES JUSTES
NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS
LE CONTE DE LA MAMAN PIE TRES SOUCIEUSE DU BONHEUR DE SA FILLE
ELEMENTS DE BASE POUR UNE COMMUNICATION REUSSIE
JE et TU co-responsables du NOUS
de JE à TU pour aller vers NOUS
JUSTE CONNAÎTRE POUR ETRE LIBRE
Le danger des changements cosmétiques
la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure
LA RESISTANCE CAUSE LA GRAVITATION
à la recherche d'une lucidité meilleure
renouer avec notre féminin sacré
De la dépendance amoureuse à la liberté d'aimer
Lettres de Marie-Pier CHARRON