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NULLE PART AILLEURS
01/08/2013 18:58Vous avez certainement remarqué que l’on ne peut jamais fuir quoi que ce soit. Tôt ou tard, les choses qu’on évite et auxquelles on essaie d’échapper, de se dissimuler, nous rattrapent – surtout si elles ont un rapport avec des habitudes et des peurs anciennes. Le sentiment illusoire qui prévaut est que « si ça ne va pas ici, il n’y a qu’à aller ailleurs » où ça serait différent. Si ce travail n’est pas bien, changeons de travail. Si cette épouse ne nous convient plus, changeons de femme. Si nous en avons assez de cette ville, changeons de ville. Si nos enfants nous posent problème, confions à d’autres le soin de les élever. L’idée sous-jacente est que la cause de nos ennuis, se trouve en dehors de nous – dans un lieu donné, chez les autres, à cause des circonstances. Changeons le lieu, changeons les circonstances et tout rentrera dans l’ordre. Nous recommencerons une vie nouvelle.
Le problème, avec ce genre de raisonnement, c’est qu’il ne tient pas compte du fait que vous promenez avec vous votre tête et votre cœur. Vous ne pouvez échapper à vous-même en dépit de tous vos efforts. Et quel motif sérieux auriez-vous de croire que ça serait mieux ailleurs ? Tôt ou tard, les mêmes problèmes surgiront. En fait, ils sont issus, pour une grande part, de notre manière de voir, de penser et de nous comporter. Très souvent, notre vie cesse de fonctionner, parce que nous cessons d’y travailler, parce que nous ne voulons pas être responsables des choses telles qu’elles sont, et que nous ne voulons pas travailler sur nos problèmes. Nous ne comprenons pas qu’il soit possible d’atteindre une certaine clarté de vue, une compréhension, une transformation en plein milieu de ce qui est, ici et maintenant, quelle que soit la problématique. Mais il est plus facile et moins menaçant pour notre moi de projeter nos problèmes sur les autres et sur notre environnement.
Il est tellement plus simple de critiquer, de croire que nous avons besoin d’un changement extérieur, de fuir devant les forces qui nous tirent en arrière, qui nous empêchent de nous développer, de trouver le bonheur. Nous pouvons même aller jusqu’à nous culpabiliser pour tout ce qui arrive et, dans une fuite ultime devant nos responsabilités, disparaître en nous disant que nous avons tout raté, que nous sommes irrémédiablement fichus. Dans les deux cas de figure, nous croyons que nous ne pouvons plus changer et que pour épargner à notre entourage une souffrance accrue il ne nous reste plus qu’à nous éclipser.
Quand on regarde autour de soi, on découvre l’étendue des ravages provoqués par cette façon de penser. On ne voit que des ruptures, dans les couples et les familles -, des vagabonds déracinés qui errent de lieu en lieu, d’un travail à l’autre, d’une relation à une autre, d’un groupe « salvateur » à un autre, avec l’espoir désespéré de rencontrer la personne, le travail, l’endroit, le livre qui arrangeront la situation. Certaines personnes se sentent tellement seules, incapables d’être aimées, ont abandonné tout espoir de bonheur et ne cherchent même plus la paix intérieure par quelque moyen que ce soit. (…)
Parfois les gens ont l’obsession chronique d’essayer une telle technique, puis telle autre, d’étudier une tradition puis une autre, en recherchant cet enseignement spécial, cette relation privilégiée auprès de différents maîtres, espérant trouver cette « défonce » momentanée qui ouvrira la porte de la connaissance de soi et de la libération. Cela peut conduire à de pénibles désillusions. Nous fuyons ce qui est le plus proche de nous, et sans doute le plus douloureux. C’est ainsi que beaucoup de gens tombent dans une relation malsaine de dépendance envers des maîtres de méditation, oubliant que l’on doit accomplir soi-même le travail intérieur – ce travail issu de son propre vécu – quelle que soit la qualité du maître (…)
Peu importe que vous utilisiez la drogue ou la méditation, l’alcool ou le Club Med, le divorce ou l’abandon de votre boulot, vous ne réussirez pas à vous transformer avant d’avoir fait face aux difficultés présentes, avant de les avoir assumées avec pleine conscience en laissant les aspérités de la situation arrondir les angles. En d’autres termes, vous devez accepter que la vie même soit votre maître.
Jon Kabat-Zinn « Où tu vas, tu es »
DECIDER D'AIMER
22/07/2013 10:38«La joie ne vient pas de ce que vous faites, elle jaillit dans ce que vous accomplissez, et ainsi dans ce monde, depuis le fond de vous-même.»
Eckhart Tolle, Unité avec toute vie
J’ai longtemps eu la période des impôts en horreur. En h-o-r-r-e-u-r! Le simple fait de préparer mes documents pour mon comptable (en fait, le simple fait d’entendre le mot «impôts»!) me donnait des boutons. À peu près toutes les tâches non créatives avaient cet effet sur moi, il faut dire. Oh, si vous vouliez me torturer, vous n’aviez qu’à me demander de classer des documents ou de téléphoner à des compagnies d’assurance pour avoir des soumissions. Chaque fois que je devais faire ce genre de tâches – le genre de tâches qu’un robot aurait très bien pu faire à ma place, à mon avis –, je criais intérieurement. Ce n’était tellement pas en accord avec ma personnalité que c’en était souffrant.
Puis, au fil du temps, j’ai réalisé une ou deux choses : premièrement, même si j’avais pu déléguer ces tâches à un robot, il aurait fallu que je prenne le temps de le programmer (oh, et que je commence par suivre un cours de programmation) – donc je n’allais pas m’en sortir si facilement. ;-) Mais surtout, j’ai compris une chose toute simple, mais assez fascinante, qui a changé ma vie : j’avais tort de penser que je n’aimais pas ces activités. Oui, si je souffrais autant en les faisant, ce n’était pas parce qu’elles n’étaient pas en accord avec ma personnalité… c’était d’abord et avant tout parce que j’avais décidé de ne pas les aimer. J’avais établi qu’elles n’étaient pas dignes de ma pleine attention, alors je les accomplissais avec toute la hargne que le Bon Dieu m’a donnée, toujours pressée de les terminer. Et comment peut-on savourer une chose quand on lui fait la guerre, ou quand on est continuellement pressé?
Ainsi, ce n’était effectivement pas les tâches qui me donnaient des boutons, mais l’état dans lequel j’étais en les accomplissant. Et dès que j’ai commencé à les accepter et à me donner entièrement à elles, j’ai découvert à mon grand étonnement que je les aimais bien, en réalité. Classer des documents est méditatif et relaxant, lorsque je m’applique à bien le faire. Faire des appels peut être enrichissant, grâce au contact chaleureux avec les gens, lorsque je m’enlève de la tête que ce c’est qu’une perte de temps.
En fait, j’ai découvert qu’il n’y a pas une seule chose que je n’aime pas, en réalité. Ou plutôt, qu’il n’y a pas une seule chose qu’il m’est impossible d’aimer.
On pense généralement qu’aimer sur commande est impossible… que l’amour est un sentiment délicat qui ne peut qu’émerger spontanément, dans un nombre bien précis de circonstances. Comme si on n’avait pas notre mot à dire. Comme s’il y avait un espace quelque part dans le cosmos où il est inscrit ce que l’on aime (ou non), et qu’on ne pouvait en déroger.
Quelle drôle d’idée, à bien y penser…
Évidemment, on ne choisit pas nos goûts et nos préférences. Cela dit, même si ce que l’on fait n’est pas tout à fait notre tasse de thé, on peut toujours cultiver un état d’accueil et de réceptivité. On ne peut pas toujours faire ce que l’on aime, mais on peut toujours aimer. Et dès qu’on choisit de le faire, tout devient étrangement agréable. Oui, quand on accepte d’être où on est, et quand on s’investit complètement dans ce que l’on fait, absolument tout est délicieux. La nature précise de nos activités a de moins en moins d’importance, car le «délicieux» ne vient pas de l’action en tant que telle, mais de nous – de notre état harmonieux.
(…)
Ainsi, il y a certainement des tâches ou des activités que vous n’aimez pas particulièrement faire et dont vous ne pouvez vous libérer pour le moment. Que diriez-vous de vous pratiquer à les aimer sur commande, à cultiver un état d’ouverture même si vous avez plein de bonnes raisons de leur opposer résistance? Peut-être pouvez-vous vous déposer en elles, comme dans un bon bain chaud, et retirer votre satisfaction non pas de l’activité en soi mais de votre propre détente.
Oh, plusieurs voient cette souplesse et cette humilité comme une forme de faiblesse… Peut-être est-ce votre cas? Mais si on y pense, c’est au contraire une des plus grandes forces. Car lorsqu’on sait comment aimer même ce que l’on n’aime pas, on peut tout aimer, finalement. Et y a-t-il quelque chose de plus grand?
Marie-Pier CHARRON « lettre magique du 15/04/2013 »
ELEMENTS DE BASE POUR UNE COMMUNICATION REUSSIE
19/07/2013 09:191 -Observation neutre : observer sans juger
Il est rare que nous parvenions à observer une situation, à entendre une conversation, à constater une pensée sans aussitôt juger et interpréter. Il est donc rare que nous soyons en contact avec la réalité telle qu’elle est objectivement. Nous sommes bien souvent en rapport avec la réalité telle que nous croyons qu’elle est ou craignons qu’elle soit. Beaucoup de malentendus et de violences s’enclenchent là, dans notre façon même d’ouvrir le dialogue avec l’autre ou d’entrer en contact avec la réalité. Le travail consistera à enlever le filtre de nos croyances, de nos préjugés, ainsi de nos émotions parasites
Exemple :
JUGEMENT : « tu es de nouveau en retard… »
OBSERVATION NEUTRE : « j’ai noté que nous avions rendez-vous à 20h et il est 20h30
2 – Sentiment : ressentir sans interpréter
Nous sommes souvent dans une confusion en ce qui concerne nos sentiments et nos besoins. De plus, nous utilisons malgré nous, sans le voir, un langage qui agresse ou qui, en tout cas, n’invite pas l’autre à répondre paisiblement à notre demande.
Exemple :
RESSENTIR EN INTERPRETANT : « je me sens vraiment manipulé, trahi par toi »
RESSENTIR SANS INTERPRETER : « je me sens triste et découragé »
3 – Besoin : différencier nos besoins fondamentaux de nos envies, de nos désirs, de nos demandes et de nos stratégies d’action
Nous avons rarement conscience que nous avons des besoins et qu’il est plus pertinent de les exprimer clairement que d’agresser l’autre, que nos besoins nous appartiennent, que l’autre n’est pas la seule personne qui peut les satisfaire, et qu’il n’y a pas qu’une seule solution pour en prendre soin
Exemple :
BESOIN NON COMPRIS : « il est grand temps que tu changes et que tu apprennes la politesse ! »
BESOIN COMPRIS : « J’ai besoin de respect pour l’usage que je fais de mon temps et j’ai besoin de sécurité dans l’organisation de notre travail, donc d’être rassuré sur ce fait que je peux compter sur toi comme prévu. J’ai également besoin de comprendre si tu as eu un contretemps »
4 – Demande ou Action : formuler une demande concrète, positive, réalisable et négociable, ou réaliser une action, qui l’une et l’autre, rendent notre besoin concret
Nous attendons souvent des autres qu’ils aient compris nos besoins, alors que nous ne les avons pas exprimés, ou, si nous les avons exprimés, nous n’avons pas fait de demande claire. Nous nous plaignons souvent de constater que nos besoins ne sont pas satisfaits même si, personnellement, nous n’avons mis aucune action en place pour en prendre soin
Exemple :
DEMANDE NON EXPRIMEE : il y a peu de chances que la réaction de l’autre partie soit agréable et constitue une réponse satisfaisante à notre besoin
DEMANDE CLAIRE : « est-ce que tu es d’accord pour me faire part de ton sentiment et de ta réaction par rapport à mes besoins ? ». Cette attitude permet d’ouvrir le dialogue sans avoir agressé l’autre ni démissionné de soi.
Thomas d'Ansembourg "ETRE HEUREUX, ce n’est pas nécessairement confortable"
L'ARGENT EST-IL MAUVAIS ?
18/07/2013 09:28« Rien n’est bon ni mauvais en soi ; tout est opportunité, répondis-je. L’argent est mauvais lorsqu’il devient ton objectif fondamental, ta priorité, quand pour en obtenir, tu arrêtes de vivre pleinement, quand tu le confonds avec le bonheur. Toutefois, si tu utilises l’argent dans un esprit désintéressé et avec intelligence, comme un outil de travail, sans en être dépendante ni obsédée, mais pour servir ton évolution, alors il n’y a aucune raison pour qu’il soit mauvais. Le problème n’est pas d’avoir ou non de l’argent, mais de manquer de connaissances et de sagesse, car alors il est certain que l’on fera un mauvais usage de l’argent. Ceux qui ne partagent pas vont à l’encontre de leur propre évolution. La spiritualité n’est pas synonyme de pauvreté mais de cohérence et d’amour, que l’on peut rencontrer dans les circonstances les plus diverses.
« Et ceux qui ne travaillent que pour l’argent, ne se plongent-ils pas eux-mêmes dans le mal ?
« Si l’argent est notre seul objectif, alors quelques soient nos occupations, nous nous plaçons en dehors du chemin sacré. Mais il est également nécessaire d’être dans tous les milieux. Ce qui est important c’est l’authenticité, la pureté, les buts élevés, la compréhension. L’Errant n’est pas un réfugié, quelqu’un qui fuit la société. C’est pourquoi on peut le trouver partout, dans les occupations les plus diverses. Son invincibilité est la garantie de son incorruptibilité. Sa présence contrecarre l’influence de la médiocrité et ouvre des espaces de lumière, même s’il ne dit rien. Sa présence rayonnante est un point de référence précieux. L’Errant doit savoir comment vivre dans toutes les réalités, avec la même plénitude, la même cohérence et le même amour. Alors, des vagues de paix et des océans d’harmonie s’écouleront en lui. Son regard sera paisible en toutes circonstances ; toutes ses actions seront inspirées par la tendresse.
« Est-ce cela le bonheur ? demanda Ajlla
« Le bonheur est notre état naturel, répondis-je. En d’autres termes, le malheur est un affront à l’Univers, un acte d’irrespect vis-à-vis de Tata Inti, une pollution grotesque de l’atmosphère. Nous n’avons pas le droit d’être malheureux. C’est une infraction. »
« Chamalu, est-il possible d’être toujours heureux ? »
« Etant donné que c’est notre état naturel, le bonheur s’écoule spontanément lorsque nous cessons de compliquer les choses, lorsque nous considérons toute chose comme un défi, comme un enseignement, comme une nouvelle opportunité de grandir. Comment peut-on être malheureux au milieu de tant de merveilles ? Contemple n’importe quelle nuit étoilée, contemple le lever du soleil. Même si nous constatons que tant de gens sont malheureux, nous avons encore plus de raisons d’être heureux, parce que la seule chose que nous puissions faire pour eux est d’être bien dans notre peau »
« Même quand les choses vont mal ? »
« Surtout quand les choses vont mal. Quand tout va bien, il n’y a aucun mérite à se sentir bien, n’importe quel idiot peut le faire. Il s’agit en fait de se sentir en paix durant les orages, face à l’adversité dans les pires circonstances. Nous sommes condamnés à être heureux »
Luis Espinozacré "CHAMALU"
LA JOIE EST UN CADEAU POUR TOUS
Impact de notre perception de l'extérieur
LE BONHEUR N'EST PAS UNE IDEE MAIS UNE CONSCIENCE
JE PARDONNE A MON ENFANT INTERIEUR
MESSAGES "JE" = MESSAGES JUSTES
NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS
LE CONTE DE LA MAMAN PIE TRES SOUCIEUSE DU BONHEUR DE SA FILLE
ELEMENTS DE BASE POUR UNE COMMUNICATION REUSSIE
JE et TU co-responsables du NOUS
de JE à TU pour aller vers NOUS
JUSTE CONNAÎTRE POUR ETRE LIBRE
Le danger des changements cosmétiques
la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure
LA RESISTANCE CAUSE LA GRAVITATION
à la recherche d'une lucidité meilleure
renouer avec notre féminin sacré
De la dépendance amoureuse à la liberté d'aimer
Lettres de Marie-Pier CHARRON