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LE CONTE DE LA MAMAN PIE TRES SOUCIEUSE DU BONHEUR DE SA FILLE

17/07/2013 08:42

En faisant moins pour eux et plus avec eux, nous accompagnons nos enfants non pas plus loin mais plus profond dans la vie

Il était une fois une petite pie qui avait une maman très agitée, impatiente, et même, je me dois de vous le dire, impulsive. Elle aurait tant voulu pour sa petite fille tout le bonheur et la sécurité qu’elle-même n’avait pas eus dans son enfance. Elle aurait voulu une petite fille pie parfaitement heureuse, détendue, sans problèmes.

Ce souci occupait entièrement ses pensées et ses actions. Cette maman pie n’avait même plus le temps d’être une maman, tant elle était devenue une mère à temps plein.

Savez-vous ce qu’est une mère chez les pies ?

C’et la partie de la maman qui demande, exige, oblige, c’est la partie de la maman qui frustre, qui contraint, qui, pressée par la réalité, se croit obligée de vouloir tout apprendre à son enfant, « comment il faut faire et bien faire, ce qu’il faut dire, ne pas dire, comment il faut être, ne pas être … »

C’est aussi épuisant pour la mère pie que pour l’enfant.

Surtout qu’un enfant pie tout petit a encore besoin de beaucoup de maman. Qu’est-ce qu’une maman pie ?

C’est la partie de la mère qui donne, encourage, comble, gratifie, apporte du bon, du doux, du soyeux. C’est la partie qui inscrit chez l’enfant la sécurité, la confiance en lui, l’amour de lui-même.

Il paraît qu’au pays des pies il serait question d’apprendre aux jeunes, aux nouveaux parents, qu’est-ce-que-c’est-que-d’être-parents ! Leur rappeler les grandes fonctions parentales qu’ils doivent remplir. Les encourager sur les attitudes de base cohérentes, fiables à proposer à leurs enfants. Par exemple les inviter à ne plus confondre chez eux besoins et désirs, sentiments et relations.

Au pays des pies, en effet, il est très important que les parents répondent (jusqu’à un certain âge, pas plus loin !) aux besoins de leurs enfants, mais pas à leurs désirs.

Vous voyez tout le travail qu’il y a à faire !

Je vous laisse deviner ce qu’il serait possible d’apprendre encore à cette maman pie pour lâcher prise sur son désir de rendre « à tout prix sa filles heureuse », elle qui se culpabilise sans arrêt de ne pas se sentir à la hauteur de sa tâche, d’autant plus qu’elle n’est pas suffisamment aidée par son mari.

Ah ! oui, ça c’est encore un problème fréquent dans les familles pies ! Quand ça ne marche pas bien dans un couple, il arrive que l’enfant serve parfois de « poubelle relationnelle ». On l’utilise comme un dépotoir, chacun déversant sur lui ce qu’il pense de l’autre.

Vous croyez que j’exagère, que je vais trop loin ?

Ecoutez, regardez, entendez autour de vous.

Du moins si vous connaissez le langage des pies …

 Jacques Salomé « Contes à aimer, contes à s’aimer »

AUTOUR DU FEU

16/07/2013 08:58

Dans les temps anciens, à la tombée de la nuit, la seule source de lumière disponible, mis à part la clarté de la pleine lune et des étoiles, était le feu. Pendant des millions d’années, dans l’obscurité et le froid, les humains se sont assis autour des feux, en contemplant les braises. Peut-être la méditation traditionnelle est-elle née à cette époque. (…) Le feu rendait supportable l’obscurité de la nuit et donnait une sensation de sécurité. Il était vivifiant, chaleureux, apaisant, incitant à la réflexion, et indispensable à la survie de l’homme.

Aujourd’hui, cette nécessité a disparu de notre vie quotidienne et avec elle, presque toutes les occasions de rester dans le calme. Dans le monde actuel, le feu est peu pratique, un luxe occasionnel, symbole d’une certaine atmosphère d’intimité. Quand le jour baisse au-dehors, nous n’avons qu’à appuyer sur l’interrupteur. Un flot de lumière inonde notre intérieur, remplissant d’activité notre journée jusque tard dans la nuit si nous le désirons. La vie moderne ne nous laisse que peu de temps pour « être » à moins de prendre ce temps délibérément. Nous ne sommes plus forcés de nous interrompre dans ce que nous faisions, à cause du déclin du jour … Cette interruption qui intervenait chaque soir, nous obligeant à changer de vitesse, à lâcher les activités de la journée, nous manque. L’esprit a peu l’occasion, aujourd’hui, de se concentrer dans la quiétude, au coin du feu.

A la place, nous regardons à la fin de la journée la télévision, un feu électronique dont l’énergie est pâle en comparaison. Nous sommes soumis à un bombardement incessant de sons et d’images qui proviennent de cerveaux étrangers, qui nous bourrent le crâne d’informations tronquées, de fadaises crétinisantes, des aventures et des désirs des autres. Regarder la télé laisse encore moins de place pour expérimenter le calme. Dévorant le temps, l’espace et le silence, elle induit en nous une sorte de passivité soporifique. « Du bubble-gum pour les yeux » disait Steve Allen en parlant de la télévision. Les journaux et les magasines en font presque autant car ils nous volent des moments précieux que nous pourrions vivre plus pleinement.

Nous n’avons pas vraiment besoin de succomber à la dépendance que créent ces divertissements extérieurs et ces distractions multiples. Nous sommes capables de développer d’autres habitudes qui nous ramènent à ce désir primordial de chaleur, de tranquillité et de paix intérieure. Quand nous sommes assis en nous concentrant sur notre souffle, par exemple, cela ressemble beaucoup à s’asseoir auprès d’un feu. En examinant la respiration en profondeur, nous pouvons imaginer, autant que nos ancêtres rêvaient sur les flammes et les braises, les reflets dansants de notre esprit. La méditation peut générer aussi une certaine chaleur. Et si nous n’essayons pas d’arriver quelque part mais que nous demeurions seulement dans le moment présent, il peut arriver que nous ayons la chance de tomber sur une quiétude ancienne – derrière et en deçà de nos pensées conscientes – que les hommes trouvaient, assis autour du feu, en des temps primitifs et plus simples.

Jon Kabat-Zinn « Où tu vas, tu es »

CHACUN DE NOUS EST UNIQUE

15/07/2013 09:25

- Que voyez-vous dans les rizières ?

On apercevait au loin, tout en bas, des dizaines de paysans, les pieds dans l’eau jusqu’à mi-mollet, le dos courbé et les mains tendues vers les plants de riz.

- Je vois un ensemble de travailleurs s’activant dans les champs.

- Non, pas un ensemble de travailleurs

- Un groupe de paysans, si vous préférez

- Non, ni un ensemble, ni un groupe. Savez-vous combien il y a d’êtres humains sur Terre ?

- Entre six et sept milliards

- Et savez-vous de combien de gènes est constitué chaque être humain ?

- Je ne sais pas, quelques milliers ?

- Un peu moins de trente mille. Et parmi les six milliards d’êtres humains, il n’y en a pas deux qui rassemblent les mêmes gènes. Pas deux ! Vous vous en rendez compte ? Sur six milliards d’êtres humains, il n’y en a pas deux qui soient identiques !

- Oui, chacun de nous est unique

- Exactement ! Et même si certains pratiquent le même métier, au même endroit, au même moment, on ne peut les considérer comme un groupe ni un ensemble, parce que, quelques soient les points qu’ils peuvent avoir en commun, il y aura toujours plus d’éléments qui les différencient que de points communs liés à leur métier ! On a parfois tendance à raisonner par catégories, à considérer les gens comme s’ils étaient tous pareils au sein d’une catégorie, alors qu’en fait, dans ce champ en bas, il y a plusieurs dizaines de personnes ayant chacune une identité propre, une histoire propre, une personnalité spécifique, des goûts particuliers. Plus de la moitié d’entre elles vivent au village et je les connais. Rien que du point de vue de leur motivation à faire ce travail, il existe des différences. L’un le fait parce qu’il aime être au contact de l’eau, alors que son voisin, lui, n’a pas le choix, un troisième le fait parce que ça lui rapporte un peu plus que son ancien métier, et un quatrième pour aider son père. Le cinquième parce qu’il aime prendre soin des plants et les voir pousser. Le sixième exerce ce métier parce que c’est la tradition dans sa famille et qu’il ne lui est pas venu à l’esprit de faire autre chose.

« Quand on raisonne par groupes, par ensembles, par camps, on fait abstraction des particularités, de la valeur et de l’apport de chaque individu, et on tombe facilement dans le simplisme et la généralisation. On parle des travailleurs, des fonctionnaires, des scientifiques, des paysans, des artistes, des immigrés, des bourgeois, des femmes au foyer. On bâtit des théories qui servent nos croyances. Et non seulement la plupart de ces théories sont fausses, mais elles poussent les gens à devenir ce que la théorie dit qu’ils sont. On fait un grand pas dans la vie quand on cesse de généraliser ce qui concerne les autres, et que l’on considère chacun individuellement, même s’il fait de toute façon partie d’un tout qui le dépasse, l’humanité et, même au delà, l’univers.

Laurent Gounelle « L’HOMME QUI VOULAIT ETRE HEUREUX »

JUSTE ETRE

12/07/2013 08:59

 

"Quand on ne trouve pas son repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs" La Rochefoucault

Êtes-vous inconfortable lorsque vous ne faites rien? Avez-vous besoin d’être toujours en train de produire et d’avancer pour vous sentir bien?

Nous sommes nombreux à être habités d’un besoin d’être constamment en action… Une sorte de malaise nous habite lorsqu’on n’est pas en mouvement, comme s’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. On se dit peut-être qu’on aimerait avoir plus de temps pour nous, mais dès qu’on a l’occasion de s’arrêter, on trouve quelque chose d’autre à régler ou à cogiter juste pour se garder la tête et les mains occupées. Des choses souvent bien peu importantes, en réalité…

Vous reconnaissez-vous ici? Il est possible que non… Cela dit, je serais étonnée que cela ne vous rejoigne pas à un certain degré. Peu d’entre nous sont capables de ne rien faire sans se sentir inutiles, ou sans ressentir une pointe de culpabilité.

Le fait d’être productif a toujours été très valorisé; c’est même une des qualités les plus admirées. 

Ainsi, on peut virevolter comme de petites mouches pendant longtemps avant de réaliser que notre besoin d’être constamment en action n’est pas une force, en réalité, mais une sorte de compulsion. Évidemment, être proactif et généreux est un bel élan de vie… mais nous savons tous les deux que ce n’est pas à un «bel élan de vie» que l’on a affaire, ici. Si on a besoin d’être occupé pour se sentir O.K., c’est parce que c’est la peur qui nous mène par le bout du nez.

La peur du silence, peut-être.

La peur de se rencontrer. Et qui a vraiment envie de vivre ainsi? Une fuite est une fuite… que l’on fuie dans l’alcool ou dans l’action.

Et rien de ce que l’on gagne ainsi n’est aussi précieux que ce que l’on perd, même si on attire des regards approbateurs de nos pairs.

Nous sommes des rois, des reines. Nous ne sommes pas ici pour dépenser le maximum d’énergie possible, pour prouver notre valeur, ou pour justifier notre existence… Et tout ce que l’on fait dans cet état d’esprit est vide – vide de nous, vide de paix, vide d’amour. Si on n’est pas bien avec soi-même, cela se reflétera dans tout ce que l’on fera, et cela nous suivra où que l’on soit.

Ainsi, oui, un être humain qui accomplit une foule de jolies choses est certainement très inspirant. Mais il y a une autre chose qui l’est tout autant : une personne qui peut être assise sur une chaise, en silence, et se sentir remplie de sa simple présence. Une personne qui est capable de juste être, sans ressentir le moindre manque. Une personne qui a le courage d’accueillir les malaises qui remontent à la surface lorsqu’elle est seule avec elle-même, plutôt que de fuir vers l’extérieur ou vers l’avant. Oh, ce n’est pas le genre d’accomplissement pour lequel on distribue des médailles… mais en ce qui me concerne, je peux difficilement imaginer quelque chose de plus beau et de plus impressionnant.

Passez une belle journée! 

Marie-Pier CHARRON "Matin Magique lettre du 08/04/2013"

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SE SEPARER POUR GRANDIR

LA FORCE DU LIEN

LA JOIE EST UN CADEAU POUR TOUS

Impact de notre perception de l'extérieur

Devenir humain 

JE VOIS CE QUE JE CROIS

VOIR plus, PENSER moins

LE BONHEUR N'EST PAS UNE IDEE MAIS UNE CONSCIENCE

LE CONTE DE MISS BOBO

JE PARDONNE A MON ENFANT INTERIEUR

J'ECOUTE MES RESSENTIS

LA LIBERTE EST UNE CONSCIENCE

MESSAGES "JE" = MESSAGES JUSTES

RECONCILIATION

LE POUVOIR DES MOTS

COÏNCIDENCE

NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS

BESOIN ou DESIR ?

J'ECOUTE MON BESOIN

LA LIBERTE DU COUPLE

IDENTIFIER NOS BESOINS

L'ORIGINE D'UNE CROYANCE

LE NON-JUGEMENT

SIMPLEMENT HEUREUX

TU N'ES PAS SEUL

CHACUN DE NOUS EST UNIQUE

AUTOUR DU FEU

LE CONTE DE LA MAMAN PIE TRES SOUCIEUSE DU BONHEUR DE SA FILLE

L'ARGENT EST-IL MAUVAIS ?

ELEMENTS DE BASE POUR UNE COMMUNICATION REUSSIE

NULLE PART AILLEURS

NULLE PART AILLEURS (suite)

FORMULER DES DEMANDES

VOIR L'AUTRE ET NE PAS JUGER

 GOÛTER A LA PLEINE CONSCIENCE

JE et TU co-responsables du NOUS

de JE à TU pour aller vers NOUS

SOUMIS A NOTRE CULTURE ?

JUSTE CONNAÎTRE POUR ETRE LIBRE

LA SOCIOCRATIE

Le danger des changements cosmétiques

ILLUSION ou UTOPIE ?

la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure

LE TABOU PARENTAL

LA RESISTANCE CAUSE LA GRAVITATION

GRANDIR

GRANDIR (suite)

LA NOUVEAUTE

LA VULNERABILITE

JE NE SAIS PAS

AMELIORER SA VUE

AIMER

à la recherche d'une lucidité meilleure

honorer notre féminin sacré

renouer avec notre féminin sacré

SE RéGéNéRER NATURELLEMENT

UN MODELE DE SOCIETE

CONNAIS-TOI TOI-MÊME

L'EDUCATION

LIRE

De la dépendance amoureuse à la liberté d'aimer

Tous reliés à la Nature

Symptômes de Paix Intérieure

EGALITE

ETRE EN TRANSITION

 

 

Lettres de Marie-Pier CHARRON

AIDER AU MIEUX

AU SUJET DES EMOTIONS

LACHER-PRISE

DE BEAUX PROBLEMES

JUSTE ETRE

DECIDER D'AIMER

UNE VIE PARFAITE

EXTRAORDINAIRE

VIVRE LA JOIE

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NON MERCI

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