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TU N'ES PAS SEUL
11/07/2013 09:11Toutes les relations interpersonnelles sont des formes de synchronicité – au départ se trouve un phénomène extérieur unique, la rencontre de deux êtres qui revêt un sens affectif, symbolique et transformationnel. Ce que révèlent bien des synchronicités relatés dans le présent chapitre, c’est qu’on est beaucoup plus étroitement lié aux autres qu’on ne le croit, et chacune de ces coïncidences productrices de sens rend crédible le concept jungien d’inconscient collectif : sur un certain plan tous les humains au monde sont interconnectés, psychologiquement et spirituellement.
Comme si nous étions des personnages de roman nous rencontrons souvent la ou les personnes que nous avons besoin de rencontrer. En temps de crise, ou en période de grande ouverture au monde, par le plus grand des hasards entre en scène un personnage qui devient une des figures majeures de notre récit personnel – un conjoint, un meilleur ami ou une meilleure amie, le grand amour de notre vie. A d’autres moments, tandis que nous sommes satisfaits de nous-mêmes et de l’existence que nous menons, surviennent des relations qui nous font l’effet d’un phénomène naturel puissant, comme s’il était écrit que cela devait arriver. D’autres fois encore, alors que nous nous fermons au monde, que ce soit par égotisme ou par crainte, un évènement synchronistique nous apporte sur un plateau des amours ou des amitiés dont le but est de nous rappeler avec insistance que nos liens interpersonnels ne se laissent pas si facilement oublier. Dans ces cas-là on ressent plus en profondeur le récit qu’on vit, l’histoire dont le message est : tu n’es pas seul.
Robert Hopcke "Il n'y a pas de hasard"
SIMPLEMENT HEUREUX
10/07/2013 10:04Dans cette optique fort préoccupée par le faire plutôt que par l’être, le bonheur est comme interdit, trop suspect d’abandon, de laisser-aller : « Tu ne peux pas être heureux, tu cesserais d’être vigilant, attentif, travailleur, performant ! ». Dans cette optique, également fort préoccupée de ce que tout s’obtienne dans l’effort, la peine et le mérite, le bonheur est suspect de contentement, de satisfaction, voire de narcissisme ou d’égocentrisme, quand ce n’est pas de « déconnexion » de la réalité : « Tu ne peux pas être heureux de ce qui est réalisé puisqu’il reste tant à accomplir », « Tu ne peux pas être heureux de ce que tu vis puisqu’il y a, au même moment, tant d’êtres malheureux de ce qu’ils vivent », « Tu ne peux pas être heureux, tu cesserais d’être généreux, ouvert aux autres, conscient des enjeux du monde ».
La confusion des sentiments et des valeurs, qui se manifeste souvent par la culpabilité, vient ainsi corrompre les moments qui pourraient être pleinement consacrés à la joie. (...)
L’idée de se réjouir, à fortiori d’être heureux sur cette planète, est suspecte de matérialisme, de fuite ou d’aveuglement. Dans certains milieux intellectuels, culturels ou politiques – particulièrement durant les années 1960 (je pense à Sartre), mais c’est toujours vrai aujourd’hui – un être heureux est soit un con, soit un égoïste, ou encore les deux ! Pensez à Bourvil, ce merveilleux acteur qui jouait si souvent et avec tant de cœur des rôles d’imbécile heureux et voyez comme la pensée binaire est piégeante. Si je caricature un peu: soit on est intelligent donc hyperactif, catégorique, voire méchant, plein de soucis et dormant mal ; soit on est heureux et forcément égoïste ou idiot, inconscient ou simplet, en tout cas pas dans la réalité, et bien sûr alors on dort bien…
De cette habitude de penser naît la peur d’être heureux et de le montrer « Que va-t-on dire de moi si je me montre heureux ? Je serai soit jalousé, soit rejeté … Mieux vaut me trouver un petit malheur à exploiter, à faire mousser, pour être comme tout le monde et ne pas déranger ! » J’ai ainsi rencontré des personnes heureuses dans leur cœur mais qui n’osaient pas le montrer de peur de paraître idiotes, égoïstes ou déconnectées de la réalité.
Thomas d’Ansembourg "ETRE HEUREUX, ce n’est pas nécessairement confortable "
LE NON-JUGEMENT
09/07/2013 10:04- Observez à quel point vous pouvez avoir tendance à vous identifier à ce qu’on vous colle sur la tête, ou sur le dos … Observez aussi combien vous avez tendance à identifier les autres aux jugements que vous portez sur eux (…) attirer votre attention sur l’importance des étiquettes et du jugement dans nos rapports. Olivia tu as raison de souligner à quel point cela entraine de la souffrance. Ce que tu ressens est tout à fait légitime. Le jugement est à l’opposé de nos besoins d’amour, de reconnaissance, d’appartenance, d’union … C’est la racine de tous nos maux sur cette Terre. Notre objectif dès lors est de VOIR très exactement comment nous créons les conditions du conflit et de la souffrance. (…)
- (…) Remarquez que nous utilisons le terme JUGEMENT dans son sens le plus large possible, c’est-à-dire : quoi que ce soit qui comprend une quelconque évaluation selon un quelconque critère de BIEN ou de MAL. Quoi que ce soit que vous « pensez » de quelqu’un, de quelque chose, ou même de vous-même, avec la moindre interprétation de valeur, vous êtes dans le jugement ! … Dans son sens large, l’impression du « bien » est une impression de « c’est OK », tandis que le « pas bien » sera ressenti comme « pas OK ».
VOIR, ainsi que nous l’avons vu précédemment, implique un regard de caméra, libre de toute évaluation. Pour la caméra, il ne s’agit pas de savoir si c’est bien ou pas, tout est accepté. L’image est ce qu’elle est, la caméra n’en pense rien. Dans notre regard à nous, tout ce qu’on « pense » est déjà une forme de jugement, un déni de l’image telle qu’elle EST.
(…) Le non-jugement, c’est l’acceptation totale, inconditionnelle, sans aucune comparaison, sans évaluation. Quoi que ce soit que vous observez, apprenez à voir depuis un espace intérieur qui dit « OK ». Je ne dis pas que juger est MAL ; ce serait juger également. Ce que je dis est : le jugement est une stratégie d’échec. Cela ne fonctionne pas dans les relations humaines (…) Celui qui juge se place dans une position de dominant, tandis que le jugé est dans la position du dominé, qui est une position d’échec, une position sans puissance, sans pouvoir. Le jugé ne peut se sentir accepté tel qu’il est, ni donc reconnu et respecté. Il se trouve du mauvais côté, du côté perdant. S’il le peut, il va vouloir se défendre et cela risque de ne rien arranger, car chacun confirmera sa position et l’affrontement tournera en conflit. S’il ne peut se défendre il devra se soumettre et ravaler sa rancœur. En aucun cas il se trouve en bonne position pour apprendre quelque chose de façon constructive. Ce jeu de pouvoir est le même à tous les niveaux, qu’ils s’agisse de relations personnelles, d’une équipe de collaborateurs dans une entreprise ou une institution, ou de la Justice d’un pays. Où donc est la solution à ce problème ? (…) La solution n’est pas dans l’idée que n’importe qui peut faire n’importe quoi. Ce serait également l’échec assuré.
La solution est dans une approche permettant à chacun de prendre responsabilité pour ses attitudes et ses actes. C’est la stratégie qui vise à ce qu’il n’y ait aucun perdant, seulement des gagnants. Elle commence par inviter chacun à se regarder lui-même, à se positionner clairement pour lui-même (…) Par conséquent, plutôt que de dire à quelqu’un ce qu’on pense de lui, il est bien plus efficace de demander à cette personne ce qu’elle pense d’elle-même, ou plus exactement ce qu’elle ressent, ce dont elle a besoin, ce qu’elle préconise comme solution. Le non-jugement implique l’acceptation de nos ressentis réciproques, et la capacité de nous recentrer sur eux. C’est une stratégie qui vise à exprimer ce qu’on ressent plutôt que ce qu’on pense, et de demander à l’autre de faire pareil. Et derrière les ressentis, comme vous savez, il y a des besoins qui doivent être entendus et reconnus …
Michel CLAEYS BOUUAERT « Pratique de l’éducation émotionnelle »
L'ORIGINE D'UNE CROYANCE
08/07/2013 09:17- Vous disiez qu’il existe d’autres origines à ce que l’on peut croire sur soi ?
- Oui il y a les conclusions que l’on tire sans s’en rendre compte de certaines de nos expériences vécues. Un exemple un brin caricatural pour bien illustrer : imaginez un bébé dont les parents réagissent très peu à ce qu’il fait. Il pleure ? Ses parents ne bougent pas. Il crie ? Silence radio. Il rit ? Zéro réaction. On peut supposer qu’en lui va se développer progressivement le sentiment qu’il n’a pas d’impact sur le monde environnant qu’il ne peut rien obtenir des autres. Il ne va pas se le dire consciemment, bien sûr, surtout à son âge. C’est juste un sentiment, un ressenti, quelque chose dont il s’imprègne. Maintenant pour simplifier à l’extrême le processus, notamment en supposant qu’il ne vive pas d’autres expériences allant dans le sens contraire, on peut imaginer, qu’une fois devenu adulte, il deviendra fataliste, n’ira jamais vers les autres pour obtenir ce qu’il souhaite, ne cherchera pas à faire bouger les choses. Si un de ses amis le voit un jour dans une impasse, par exemple sur le plan professionnel il ne pourra que constater sa passivité. Il aura beau essayer de le convaincre de réagir, d’aller frapper à des portes, de prendre sa situation en main, de contacter des gens, rien n’y fera. Cet ami va peut-être, d’ailleurs, le juger sévèrement, alors que son attitude résulte simplement de la conviction profonde, enfouie en lui, qu’il n’a pas d’impact sur le monde qui l’entoure et ne peut rien obtenir des autres. Il n’aura même pas conscience de croire cela. Pour lui c’est ainsi, c’est la réalité, c’est sa réalité.
- Rassurez-moi : ça n’existe pas des parents comme ça ?!
- C’était juste un exemple. D’ailleurs, on peut imaginer l’inverse : des parents très réactifs à la moindre expression de leur enfant. S’il pleure, ils accourent, s’il fait un sourire, ils s’émerveillent, s’il rit, ils s’extasient. L’enfant développera sans doute le sentiment qu’il a un impact sur son entourage et en faisant là encore un énorme raccourci, on peut supposer qu’à l’âge adulte il deviendra quelqu’un de proactif ou encore séducteur, qui sera convaincu de l’effet qu’il a sur les autres et n’hésitera jamais à aller vers eux pour obtenir ce qu’il veut. Mais il ne sera pas non plus conscient de ce qu’il croit. Pour lui c’est juste une évidence : il produit un effet sur les gens. C’est ainsi. Il ne sait pas qu’à l’origine une croyance s’est installée dans son esprit à la suite de ce qu’il a vécu enfant.(...)
Ainsi, nous autres humains avions développé des croyances sur nous-mêmes en raison de l’influence de personnes de notre entourage ou de conclusions inconsciemment tirées de notre vécu. Je voulais bien l’admettre, mais dans ce cas, jusqu’où s’étendaient ces croyances ? Nous avions vu que l’on pouvait se croire beau ou laid, intelligent ou stupide, intéressant ou ennuyeux. On pouvait croire en sa capacité d’influence ou au contraire se croire incapable d’obtenir quoi que ce soit des autres. Dans quels autres domaines pouvait-on développer des croyances ? Je comprenais que l’on puisse croire en un certain nombre de choses et que ces croyances aient ensuite un effet sur notre vie. Mais jusqu’où ? Je me demandais en quoi mes propres croyances avaient influencé le cours de mon existence et en quoi en fonction du hasard des rencontres et de mes expériences, j’aurais pu croire d’autres choses qui auraient ensuite donné une direction différente à ma vie.
Laurent Gounelle "l'homme qui voulait être heureux"
LA JOIE EST UN CADEAU POUR TOUS
Impact de notre perception de l'extérieur
LE BONHEUR N'EST PAS UNE IDEE MAIS UNE CONSCIENCE
JE PARDONNE A MON ENFANT INTERIEUR
MESSAGES "JE" = MESSAGES JUSTES
NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS
LE CONTE DE LA MAMAN PIE TRES SOUCIEUSE DU BONHEUR DE SA FILLE
ELEMENTS DE BASE POUR UNE COMMUNICATION REUSSIE
JE et TU co-responsables du NOUS
de JE à TU pour aller vers NOUS
JUSTE CONNAÎTRE POUR ETRE LIBRE
Le danger des changements cosmétiques
la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure
LA RESISTANCE CAUSE LA GRAVITATION
à la recherche d'une lucidité meilleure
renouer avec notre féminin sacré
De la dépendance amoureuse à la liberté d'aimer
Lettres de Marie-Pier CHARRON