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BESOIN ou DESIR ?

02/07/2013 08:15

- Que se passe-t-il lorsque mes besoins sont en conflit avec les besoins d’un autre ? Par ex, si je suis amoureux d’une fille et qu’elle ne l’est pas. Mon besoin est de sortir avec elle et elle ne respecte pas mon besoin …

- Imaginons que tu sois dans cette situation, quel est ton ressenti, Yassine ?

- Je me sentirais très frustré.

- OK. Prend le temps de bien rentrer dans ton ressenti. Qu’y a-t-il d’autre comme sensations dans ton corps ?

- Je me sens triste. Peut-être noué dans l’estomac …

- Très bien. Reste avec cela et dis-moi : quel est ton besoin derrière cette sensation ?

- J’ai besoin d’elle …

- « Elle », Yassine, c’est l’objet de ton besoin. C’est une réponse à ton besoin. Tu es déjà à l’extérieur de toi-même, tu n’es plus dans le ressenti de ton besoin. Il y a une distinction à faire entre un BESOIN et un DESIR. Le besoin est non spécifique, indépendant de toute solution, de tout objet. Le désir lui est spécifique, impliquant un choix de solution. Lorsque vous avez soif, votre besoin est de boire, pas d’avoir cette boisson particulière, ce coca ou ce jus de fruit. Si vous avez faim, votre besoin est de manger, pas d’avoir ce morceau de gâteau. Vous pouvez avoir besoin de chaussures, vous pouvez désirer cette paire de chaussures rouges… Donc ce qui nous intéresse, ici, ce sont nos besoins. Nos désirs ont leur place également dans notre vie, et il est important de pouvoir les communiquer, mais à ce stade-ci, ce sont nos besoins que nous cherchons à identifier. Alors, Yassine, quel besoin se cache derrière tes ressentis ?

- J’ai besoin d’amour et d’intimité.

- Dis-moi, Yassine, le fait de pouvoir exprimer cela clairement, change-t-il quelque chose ?

- Oui, je me sens davantage reconnu.

- Si tu retournes à la situation que tu évoquais, perçois-tu un changement dans tes ressentis ?

- …Ils sont toujours là, mais j’ai l’impression que c’est plus léger …

- Voyez-vous, il est souvent tout aussi utile de reconnaître nos besoins que de les satisfaire. La satisfaction immédiate n’est pas toujours possible, mais si on peut reconnaître le besoin, cela apaise déjà les sensations d’inconfort. Nous avons un besoin fondamental d’être présents à nous-mêmes, et cette présence nous apaise.

Michel CLAEYS BOUUAERT "pratique de l'éduction émotionnelle"

NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS

01/07/2013 09:11

- Comment se fait-il que l’on se mette à croire des choses sur soi, qu’elles soient positives ou négatives ?

- Plusieurs explications sont possibles. Tout d’abord il y a ce que les autres affirment à notre sujet. Si, pour une raison ou une autre, ces personnes sont crédibles à nos yeux, alors on peut croire ce qu’elles nous disent de nous.

- Nos parents par exemple ?

- Cela commence en général, bien sûr, par nos parents ou les personnes qui nous élèvent. Un petit enfant apprend énormément de ses parents et au moins jusqu’à un certain âge, il a tendance à accepter tout ce que ses parents lui disent. Cela se grave en lui. Il l’intègre.

- Vous n’auriez pas un exemple ?

- Si des parents sont convaincus que leur enfant est beau et intelligent, et le lui répètent sans cesse, alors il y a des chances que l’enfant se voit ainsi et devienne très sûr de lui. Cela étant, il n’y aura pas que des effets positifs. Il sera peut-être aussi un peu arrogant…

- C’est donc la faute de mes parents si j’ai des doutes sur mon physique ?

- Non, pas obligatoirement. Comme vous allez le voir, il y a quantité d’origines possibles à ce que l’on croit sur soi. En ce qui concerne l’influence des autres, il n’y a pas que les parents. Par exemple, le jugement des enseignants a parfois aussi beaucoup d’impact, en positif comme en négatif. Plus l’enfant est sensible à l’opinion de ses professeurs plus il croit leurs paroles à son sujet. (…)

- Une expérience a été menée dans les années 70 par des chercheurs dans une université américaine. Ils ont commencé par constituer un groupe d’élèves du même âge ayant le même résultat au test du QI : ces enfants avaient donc tous un niveau d’intelligence égal, selon ce test. Ils ont ensuite séparé le groupe en 2. Ils ont confié le premier sous-groupe à un enseignant avec cette consigne « Faites le même programme que d’habitude mais pour votre information sachez que ces enfants sont plus intelligents que la moyenne ». L’enseignant a qui l’on a confié le second sous-groupe s’est entendu dire : »Faites le même programme que d’habitude mais pour votre information sachez que ces enfants sont moins intelligents que la moyenne ». Au bout d’un an de cours, les chercheurs ont refait passer le test du QI à tous les enfants. Ceux du premier sous-groupe avaient en moyenne un QI nettement supérieur à celui des enfants du second.

- C’est incroyable ! Il suffit que l’on amène un prof à croire que ses élèves sont intelligents pour qu’il les rende intelligents ; s’il est convaincu qu’ils sont bêtes, il les rend bêtes ?!

- C’est une expérience scientifique.

- Comment le fait de croire que ses élèves sont idiots peut-il amener un enseignant à les rendre ainsi ?

Il y a deux explications possibles : d’abord quand vous vous adressez à quelqu’un de stupide, comment vous exprimez-vous ?

- Avec des mots hyper simples en faisant des phrases très courtes, en n’exprimant que des idées faciles à comprendre.

- Voilà. Et si l’on s’adresse ainsi à des enfants dont le cerveau a besoin d’être stimulé pour se développer, ils vont stagner au lieu d’évoluer. C’est la première explication. Il y en a une autre, plus pernicieuse.

- Oui ?

- Si vous devez vous occuper d’un enfant que vous croyez stupide alors tout en vous lui insinue en permanence qu’il est stupide : non seulement votre vocabulaire comme on vient de le dire mais aussi votre façon de parler, vos mimiques, votre regard. Vous êtes un peu navré pour lui ou au contraire un peu agacé et cela ne lui échappe pas : il se sent stupide en votre présence. Et si vous êtes quelqu’un qui compte pour lui, que votre position, votre âge, votre rôle font que vous êtes crédible à ses yeux, alors il y a de fortes chances qu’il ne remette pas en question ce sentiment. Il va donc commencer à croire qu’il est stupide.

Laurent Gounelle "l'homme qui voulait être heureux"

 

LACHER-PRISE

30/06/2013 09:07

«Pour pouvoir ramasser les diamants, il faut tout d’abord laisser tomber les cailloux que l’on porte dans nos mains.»  Osho Rajneesh

J’aime beaucoup l’histoire du singe et de la noix. Une si jolie parabole...

Imaginez un singe qui glisse sa main dans un trou de quelques centimètres pour aller récupérer une belle petite noix déposée dans un arbre. Il salive déjà à l’idée de s’en régaler; on ne lui donne que des bananes depuis quelque temps, et le pauvre en a assez! Petit pépin lorsqu’il tente de retirer sa main, par contre… Elle est plus arrondie maintenant qu’il a agrippé la noix, donc elle ne passe plus à travers le petit trou par lequel elle était entrée. Le singe est pris, la main dans l’arbre. S’il reste accroché à la noix, il restera prisonnier… et affamé. Il doit la laisser aller pour pouvoir se libérer.

La morale de l’histoire est, bien sûr, de lâcher prise – littéralement! Car parfois, la magie n’est effectivement pas dans ce que l’on crée, mais dans ce qu’on accepte de laisser aller. On a le sentiment de sacrifier une chose précieuse en renonçant à la noix et en retirant notre main, mais on retrouve ainsi quelque chose d’encore plus important : notre liberté. Car c’est la noix ou notre liberté. Et on perd davantage en craignant de perdre qu’en acceptant de se détacher.

Quelles «noix» est-il temps pour vous de déposer ? Peut-être est-ce le temps de cesser de vous agripper à la perfection, au contrôle, à votre réputation, à votre ressentiment, à vos regrets ou à l’opinion qu’une certaine personne se fait de vous, par exemple? C’est souvent lorsqu’on a le courage de laisser aller ce qui nous semble le plus indispensable que les choses débloquent et commencent à couler avec grande fluidité. Car lorsqu’on retrouve notre liberté, il n’y a pas de limites à la quantité de noix que l’on peut cueillir et déguster… 

Marie-Pier CHARRON "Lettre Matin Magique du 25 avril 2013"

COÏNCIDENCE

29/06/2013 10:05

Les histoires d’Ellen et de Sam, entre autres, ont renforcé ma conviction, enracinée dans la pensée jungienne : on évolue à son rythme et à sa manière propres vers l’affirmation significative de ce qu’on est en profondeur, même quand les autres, de leur point de vue extérieur, trouvent ce cheminement insensé, destructeur, voire détestable. Si la vie est un récit, alors comme tous les récits, elle se subdivise en chapitres. Et parfois, seule la rencontre profonde et symbolique de l’intérieur et de l’extérieur sous forme de coïncidence significative fournit l’impulsion psychologique nécessaire pour nous aider à tourner la page et à passer à l’épisode suivant de l’histoire que nous avons l’intention de vivre.

Toutefois, l’idée qu’on avance à sa façon vers la personne que l’on est au plus profond de soi n’implique pas que « tout s’arrange de jour en jour ». […] Ces évènements producteurs de sens nous mettent face au fait que notre récit personnel peut être plus riche et varié que nous ne le pensions et que tout s’inscrit dans cette narration, même ce qui nous effraie, ou nous paraît négatif - perdre son travail, par exemple, ou le soutien financier de nos parents.

On l’a vu plus haut en évoquant la dimension acausale, affective et symbolique de la synchronicité, celle-ci se produit toujours dans un contexte de transition - à un moment où l’on se tient sur le seuil - et cela argumente encore en faveur de ma thèse : nous faisons partie d’un « grand tout » auquel nous participons activement. Si nous sommes des personnages, l’histoire ne finit pas forcément bien, mais au moins celle que nous vivons est-elle cohérente et achevée.

Robert Hopcke "Il n'y a pas de hasards"

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SE SEPARER POUR GRANDIR

LA FORCE DU LIEN

LA JOIE EST UN CADEAU POUR TOUS

Impact de notre perception de l'extérieur

Devenir humain 

JE VOIS CE QUE JE CROIS

VOIR plus, PENSER moins

LE BONHEUR N'EST PAS UNE IDEE MAIS UNE CONSCIENCE

LE CONTE DE MISS BOBO

JE PARDONNE A MON ENFANT INTERIEUR

J'ECOUTE MES RESSENTIS

LA LIBERTE EST UNE CONSCIENCE

MESSAGES "JE" = MESSAGES JUSTES

RECONCILIATION

LE POUVOIR DES MOTS

COÏNCIDENCE

NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS

BESOIN ou DESIR ?

J'ECOUTE MON BESOIN

LA LIBERTE DU COUPLE

IDENTIFIER NOS BESOINS

L'ORIGINE D'UNE CROYANCE

LE NON-JUGEMENT

SIMPLEMENT HEUREUX

TU N'ES PAS SEUL

CHACUN DE NOUS EST UNIQUE

AUTOUR DU FEU

LE CONTE DE LA MAMAN PIE TRES SOUCIEUSE DU BONHEUR DE SA FILLE

L'ARGENT EST-IL MAUVAIS ?

ELEMENTS DE BASE POUR UNE COMMUNICATION REUSSIE

NULLE PART AILLEURS

NULLE PART AILLEURS (suite)

FORMULER DES DEMANDES

VOIR L'AUTRE ET NE PAS JUGER

 GOÛTER A LA PLEINE CONSCIENCE

JE et TU co-responsables du NOUS

de JE à TU pour aller vers NOUS

SOUMIS A NOTRE CULTURE ?

JUSTE CONNAÎTRE POUR ETRE LIBRE

LA SOCIOCRATIE

Le danger des changements cosmétiques

ILLUSION ou UTOPIE ?

la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure

LE TABOU PARENTAL

LA RESISTANCE CAUSE LA GRAVITATION

GRANDIR

GRANDIR (suite)

LA NOUVEAUTE

LA VULNERABILITE

JE NE SAIS PAS

AMELIORER SA VUE

AIMER

à la recherche d'une lucidité meilleure

honorer notre féminin sacré

renouer avec notre féminin sacré

SE RéGéNéRER NATURELLEMENT

UN MODELE DE SOCIETE

CONNAIS-TOI TOI-MÊME

L'EDUCATION

LIRE

De la dépendance amoureuse à la liberté d'aimer

Tous reliés à la Nature

Symptômes de Paix Intérieure

EGALITE

ETRE EN TRANSITION

 

 

Lettres de Marie-Pier CHARRON

AIDER AU MIEUX

AU SUJET DES EMOTIONS

LACHER-PRISE

DE BEAUX PROBLEMES

JUSTE ETRE

DECIDER D'AIMER

UNE VIE PARFAITE

EXTRAORDINAIRE

VIVRE LA JOIE

CHANGER

NON MERCI

LA MAGIE D'ABANDONNER

POSER LES QUESTIONS AUTREMENT