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LA LIBERTE EST UNE CONSCIENCE
21/06/2013 08:54VIVE LA LIBERTE !!!
Source - "Pratique de l'éducation émotionnelle" de Michel CLAEYS BOUUAERT
J'ECOUTE MES RESSENTIS
20/06/2013 09:58- Observons simplement la manière dont nous communiquons. Nous avons des mots pour qualifier nos ressentis. Nous les évaluons, nous les interprétons. Nous tentons de les expliquer, de les rationnaliser, et en fin de compte, nous en oublions souvent nos sensations originales. Il nous arrive de ne plus nous préoccuper que de la cause extérieure. Exemple :
- juste là, dans ma poitrine, je sens un poids qui m’oppresse
- mon mental interprète et me dit : « je suis triste »
- il ne tarde pas à m’expliquer : « je me sens seul »
- et aussitôt il comprend : « je suis abandonné »
- bien entendu, il n’en reste pas là : il cherche le coupable « TU m’as abandonné »
- il n’en faut pas plus pour mettre mon mental en grande agitation : « TU n’as pas le droit de m’abandonner ! »
- et au même instant je me sens enragé contre TOI, et je ne m’occupe plus du tout de ma sensation …
- Voyez-vous le processus ? Voilà comment la plupart des gens fonctionnent. Et qu’est-ce qu’il en résulte ?
- Des conflits.
- Effectivement. Des conflits, des frustrations, des souffrances et au bout du compte une vie difficile, parsemée d’embûches. L’alternative est de rester le plus près possible de nos sensations originales, et de trouver les mots qui communiquent ça et rien d’autre. Pourquoi ? Parce que cela fait une énorme différence. Mettre des mots sur nos ressentis, reconnaître nos ressentis pour ce qu’ils sont, les accueillir, les accepter … c’est nous permettre d’identifier de quoi nous avons réellement besoin, sans agresser personne. Exprimer des ressentis bruts permet d’être entendu, d’être respecté, d’être accepté.
RESSENTIS QUALIFIES : je me sens « nerveux », « craintif », « joyeux », « confus », « confiant », « frustré », « en panique », « haineux », « en colère », « fatigué », « en forme », « impatient », « concentré », « heureux », « fier », etc…
*pourquoi nous nous coupons de nos ressentis ?
pas le temps
autres intérêts, autres priorités
interdit ou culpabilité (il ne faut pas … on ne doit pas …)
éducation (on ne nous a jamais appris à …)
peur (peut-être qu’on ne m’aimera plus …)
honte
*comment nous nous coupons de nos ressentis ?
le mental nous aide à les nier
se concentrer sur autre chose
manger, boire, fumer, fuir dans des sensations de plaisir
fuir la situation
oublier, dormir
regarder la télévision
*conséquences du déni de nos ressentis
sensation de mal-être, impuissance, inefficacité, faim, difficultés relationnelles, conflit, échec, tension musculaire, respiration déficiente, douleur, anxiété, maux de tête, maladie.
Michel CLAEYS BOUUAERT « Pratique de l’éducation émotionnelle »
JE PARDONNE A MON ENFANT INTERIEUR
19/06/2013 09:12Toute une partie de l’enfance se construira en relation directe avec des actes, des décisions, des comportements qui s’inscrivent comme des contraintes, des frustrations ou même comme des menaces et des agressions, ou qui au contraire sont reçus comme des gratifications et des bienfaits et nous confirment dans le bien-être d’exister en nous permettant d’accéder à plus d’autonomie, de liberté, de rayonnement, d’amour.
Nous pouvons ainsi mieux entendre l’habileté et l’inventivité tous azimuts avec lesquelles certains d’entre nous allons accuser, mettre en cause, culpabiliser l’autre, bref le rendre responsable de notre souffrance, sans faire l’effort de nous responsabiliser à partir de notre propre ressenti : »C’est bien moi qui ai vécu ce geste, cette parole, ce comportement comme dévalorisant ou disqualifiant ». Ce processus semble d’ailleurs constituer un enjeu aux variations infinies dans les relations proches.
Tout se passe comme si cette « habitude relationnelle » nous autorisait en tout bien tout honneur à ne rien faire à notre bout de relation et à penser que c’est à l’autre d’agir autrement à son bout de relation ou à son niveau à lui, et cela bien sûr dans le sens de nos intérêts.
Le plaisir de l’accusation ou du reproche ainsi que le fait de se poser en victime – qui donnent parfois à celui qui l’adopte ou s’y complaît le sentiment d’exister ou celui d’un certain mérite - ne favorisent pourtant ni la responsabilisation ni la lucidité qui permettraient de déposer plus rapidement la charge de ses souffrances, de lâcher prise sur des ressentiments, des amertumes et des rancoeurs. Et également de ne plus entretenir l’auto violence à base de ruminations et de reproches sans fin portés sur les uns ou sur les autres.
Malheureusement, ce système de dépendance implicite est bien rodé dans notre culture, entretenu par certaines croyances éducatives. Si l’autre nous aime, s’il nous veut du bien, s’il se prétend notre ami, alors il doit répondre à nos attentes, à nos besoins, il doit satisfaire nos demandes. S’il n’y répond pas, nous nous prétendons sa victime malheureuse, incomprise, blessée : nous en faisons le mauvais, le persécuteur. Ainsi pouvons-nous entretenir sans fin ressentiments, accusations, reproches et rejets de l’autre. (…)
Il est prolongé par toute une mythologie autour du pardon : « je te pardonne le mal que tu m’as fait. » La victime, transformée en accusateur magnanime, se donne le beau rôle d’offrir un quitus au bourreau et à l’accusé… » du mal qu’il lui a fait ». Elle oublie dans ce cas qu’elle « conserve » néanmoins en elle la violence reçue, que son corps et son psychisme en gardent la trace et les séquelles.
Le pardon, dans ses effets immédiats, est assimilable à un baume adoucissant déposé en compresse sur l’irritation ou l’inflammation d’une blessure.
Quand nous avons pardonné, nous éprouvons le sentiment d’un mieux-être, d’un soulagement. Nous sentons moins de ressentiment en nous, nous constations un apaisement, moins de ruminations. La relation avec celui qui nous avait blessé semble plus apaisée, moins tendue, plus ouverte, mais la violence reçue est toujours là. Une violence peut sembler s’évaporer dans un pardon, la blessure parait endormie, mais elle reste néanmoins telle quelle, tapie au plus profond de nous, et elle n’est pas cicatrisée pour autant. Elle se réactivera d’ailleurs au moindre incident.
Ce qu’il faudrait apprendre à pardonner, c’est nous-même, pour toute l’auto violence entretenue par nos conduites, parfois durant des décennies. Il serait possible de s’entendre dire ou énoncer :
Je pardonne au petit garçon (à la petite fille) que j’étais d’avoir nourri et entretenu pendant vingt ans la haine que j’avais contre ce père qui buvait.
Je me pardonne d’avoir empoissonné tant de journées et de soirées à remâcher sans cesse l’humiliation d’avoir été violenté quand j’avais quinze ans…
Jacques Salomé "le courage d'être soi"
LE CONTE DE MISS BOBO
18/06/2013 09:39Pour capter l’attention d’un être aimé, nous sommes capables de prendre beaucoup de risques. Et surtout celui de maltraiter notre corps !
Il était une fois une petite filles très espiègle, mais délurée et très vivante, que tout le monde dans sa famille appelait Miss Bobo.
Non, non, ce n’est pas ce que vous croyez, n’allez pas penser qu’elle se plaignait d’avoir mal ici ou là, ou qu’elle était toujours malade ou encore souffrante pour un rien ! Pas du tout, elle était alerte, solide sur ses deux jambes, pleine de vitalité, mais il lui arrivait toujours quelque chose : un coup, un choc, une chute, un jouet qui venait brutalement à sa rencontre. Je dois vous dire aussi qu’elle cassait plein d’autres choses auxquelles sa mère tenait.
C’était un peu sa spécialité. Les objets avaient du mal à résister à sa façon de les toucher ou de simplement les déplacer.
Elle était souvent pleine de bleus, d’égratignures, de petites écorchures. Comme si le monde qui l’entourait était trop petit, trop étroit, mal adapté à son corps d’enfant toujours en mouvement, plein d’élans, sautillant, agité de désirs imprévisibles, sollicité par tant d’appels invisibles, emporté par un courant d’énergie extraordinaire. On ne pouvait quand même pas demander à l’univers de se tenir tranquille quand Miss Bobo arrivait quelque part !
Evidemment tout cela inquiétait ses parents, surtout sa mère qui aurait voulu aplanir, arrondir, organiser, niveler toutes les aspérités de la vie, pour éviter à sa fille tous les bobos qui se déposaient sur elle avec tant de bonne volonté et de plaisir.
Cette petite fille n’aimait pas beaucoup qu’on l’appelle Miss Bobo. Comme si c’était elle qui recherchait tous les coups qui lui tombaient dessus. Elle aurait préféré qu’on la reconnaisse comme Miss Cœur Aimant ou Miss Tendresse.
Ce qu’elle recherchait avant tout, c’était le contact. Elle avait beaucoup de plaisir à toucher, à caresser, un grand besoin d’apprivoiser. Tout à l’intérieur d’elle, elle avait d’ailleurs le sentiment que sa mère était intouchable, trop parfaite, inaccessible. Mais cela, pour rien au monde elle n’aurait pu le dire.
Ah ! se blottir contre elle, monter sur ses genoux, mettre son nez tout au creux de sa poitrine, fermer les yeux, se laisser porter ! Elle aurait tant voulu que sa mère, toujours occupée, arrête de faire ce qu’elle faisait, libère ses mains et aussi sa tête et lui dise enfin : « Viens, viens contre moi… »
Oh oui ! sentir l’odeur, la chaleur, la palpitation du cœur de sa maman, se laisser aller, confiante, tout contre elle. N’avoir rien à demander et sentir qu’on est entendue, accueillie, acceptée. Qu’on a enfin une place à soi et surtout qu’on ne dérange personne en osant la prendre. Alors plus besoin de casser, de se cogner, de se faire mal aux aspérités du monde !
Je ne sais si l’attente de Miss Bobo sera entendue. Je l’espère de tout cœur.
Jacques Salomé "contes à aimer, contes à s'aimer"
LA JOIE EST UN CADEAU POUR TOUS
Impact de notre perception de l'extérieur
LE BONHEUR N'EST PAS UNE IDEE MAIS UNE CONSCIENCE
JE PARDONNE A MON ENFANT INTERIEUR
MESSAGES "JE" = MESSAGES JUSTES
NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS
LE CONTE DE LA MAMAN PIE TRES SOUCIEUSE DU BONHEUR DE SA FILLE
ELEMENTS DE BASE POUR UNE COMMUNICATION REUSSIE
JE et TU co-responsables du NOUS
de JE à TU pour aller vers NOUS
JUSTE CONNAÎTRE POUR ETRE LIBRE
Le danger des changements cosmétiques
la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure
LA RESISTANCE CAUSE LA GRAVITATION
à la recherche d'une lucidité meilleure
renouer avec notre féminin sacré
De la dépendance amoureuse à la liberté d'aimer
Lettres de Marie-Pier CHARRON